Samedi 10 octobre 2015 : 5ème et dernier jour

Nous souhaitons acheter des pâtisseries et ça fait aussi un but pour nous balader en ville. Nous prenons le métro direction Tafourah (la grande poste) pour déambuler dans une des rues commerçantes et très animées. Bordées de ficus bien taillés, des commerces de chaque côté, nous nous arrêtons boire un café en terrasse, au soleil, à côté d’une grande librairie généraliste. C’est bien agréable et nous n’avons aucun sentiment d’insécurité, bien au contraire.

Vendredi 09 octobre 2015 : 4ème jour

Aujourd’hui nous devions aller visiter les ruines romaines du site de Tipaza mais malheureusement la visite a été annulée hier soir. C’est un site situé sur la cote à 68km à l’ouest d’Alger, juste sur le bord de mer, à flan de colline et inscrit au patrimoine de l’Unesco en 1982. Ça nous donnera l’occasion de revenir en Algérie ;o) A défaut, nous allons visiter la basilique Notre Dame d’Afrique à quelques kilomètres derrière la casbah. Construite entre 1858 et 1872, elle est inaugurée le 4 mai 1872, consacrée le 02 juillet 1872 et titre basilical le 08 juillet 1875, d’une longueur de 54 pour 48 m au sommet du dôme, de style byzantin pour l’architecture et hispano-mauresque pour le décor. Ce sont deux demoiselles originaires de Lyon, qui sont à l’origine du pèlerinage, Marguerite Berger, Mademoiselle Agarithe, décédée en 1875 et enterrée dans la chapelle Saint Joseph, Anna Cinquin, décédée en 1884 et enterrée dans la Basilique. Les premiers pèlerinages (1846 – 1857) avaient pour but Ravin (à 500 m de l’actuelle basilique), puis vers la chapelle Saint Joseph (1857 – 1872), toujours visible mais non visitable, et la troisième étape fut la basilique actuelle depuis 1872. Elle est toujours restée ouverte et la messe est célébrée chaque jour. Ses murs sont recouverts d’Ex votos, au centre du cœur une statue de Marie en bronze, c’est pour cela qu’elle est noire, vêtue dans le style mejboud, broderie de Tlemcen. Quelques belles invocations « Notre Dame d’Afrique priez pour nous et pour les musulmans » , « Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » en français mais traduit en arabe et en berbère ! Très belle vue sur Alger et ses environs.

Jeudi 08 octobre 2015 : 3ème jour

Aujourd’hui nous devons visiter la casbah avec un rdv à 09h15 inch’allah ;o) en fait nous devons partir du Fibda à 10h00 puis 10h30 et en fin de compte 11h00 en ayant changé 3 fois de lieu de rdv… Mais bon on s’y fait on prend son temps, on attend ! Et c’est le départ ! En prenant « l’autoroute » nous passons devant les anciens immeubles français qui ont été construits sur les expropriations du bas de la casbah, en face du port que nous longeons. Nous arrivons sur le haut de la casbah, le temps de nous rendre au commissariat pour prendre nos garde-chiourmes et nous voici partis.

Mercredi 07 octobre 2015 : 2eme jour

Aujourd’hui nous avions rdv dans le hall d’entrée à 08h30 pour aller visiter la casbah, mais après le réveil, petit déjeuner et l’arrivée au lieu de rdv nous apprenons que c’est repoussé à 09h30 ;o) puis que nous allons d’abord au Fibda. Nous sommes une bonne quarantaine mais nous apprenons qu’il y a seulement une quinzaine de places, mais ils nous le disent seulement à 10h45 ;o) C’est le Maghreb, inchallah ! Nous laissons notre place aux auteurs qui dédicacent l’après midi nous irons demain matin. Nous profitons de la conférence « Quand la communication passe par la bulle » avec Philippe Brocard, notre président d’association, Francis Groux, un des fondateurs d’Angoulême et Dalila Nedjem, fondatrice du Fibda et notre hôte à Alger. Très bien !

Alger – Fibda du 06 au 10 octobre 2015 – Mardi 06 octobre 2015 1er jour

Pour les 10 ans de LyonBd Festival, une délégation de la Bd Algérienne était présente. Nous avons eu le plaisir de découvrir non seulement des dessinateurs (trices) charmants (es) et talentueux (euses) ;o) A défaut de marché chez eux, nous avons découvert une des éditions de qualités et notamment les éditions Dalimen (www.dalimen.com) dont le nom est la contraction de Dallila et Imène, la mère et la fille, qui se sont lancées dans l’édition en 2001. Sur leur site on trouve une maxime « Issue de l’agence de communication PCcom, Dalimen est née en 2001 du désir d’offrir au public des oeuvres à « la respiration plus lente », à la vie moins trépidante, ayant pour vocation d’inviter le lecteur en réflexion. »

Nous partons, Val et moi, avec une délégation de la Bd à Lyon (Mathieu directeur de Lyonbd, Philippe président de LyonBd, Sandrine, putschiste future présidente de Lyonbd, Roland, gestionnaire du bureau Lyonbd, Olivier, Jérôme et Anne-Claire Jouvray, Mathieu Bertrand, Anaïs Depommier… pour visiter aussi bien le festival, ses expositions, rencontres, dédicaces,… que, nous l’espérons la ville d’Alger !