Aujourd’hui nous avions rdv dans le hall d’entrée à 08h30 pour aller visiter la casbah, mais après le réveil, petit déjeuner et l’arrivée au lieu de rdv nous apprenons que c’est repoussé à 09h30 ;o) puis que nous allons d’abord au Fibda. Nous sommes une bonne quarantaine mais nous apprenons qu’il y a seulement une quinzaine de places, mais ils nous le disent seulement à 10h45 ;o) C’est le Maghreb, inchallah ! Nous laissons notre place aux auteurs qui dédicacent l’après midi nous irons demain matin. Nous profitons de la conférence « Quand la communication passe par la bulle » avec Philippe Brocard, notre président d’association, Francis Groux, un des fondateurs d’Angoulême et Dalila Nedjem, fondatrice du Fibda et notre hôte à Alger. Très bien !
Après un déjeuner sous la tente again, il va falloir trouver quelque chose de plus local, nous décidons de prendre le téléphérique (20DH par personne) puis le métro pour nous rendre vers l’église Le Sacré Cœur, en plein centre ville pas très belle, mais qui a une cave l’on peut acheter du vin algérien (Vin du terroir). Le métro a été construit par la Ratp, nous avons l’impression d’être à Paris mais en beaucoup plus propre, rames neuves, grand tube, plein de places… Nous prenons la ligne 1 à Jardin d’Essai (jardin que nous devons visiter samedi matin, où a été tourné le premier Tarzan jusqu’à Khelifa Boukhalfa, puis nous demandons notre chemin. Toutes les personnes nous ont répondu gentiment, dans un français excellent, sans plus d’accent qu’un marseillais ou un bérichon, bref insécurité zéro, bonheur 100% !
Nous sommes dans le quartier Belouizdad avec de magnifiques immeubles haussmanniens avec des rues en pentes, nous avons l’impression d’être à Marseille. « Anciennement Belcourt lors de la colonisation, puis Hamma Annassers après l’indépendance. Belcourt est le nom du premier entrepreneur qui a bâti des maisons sur cette plaine marécageuse, au pied du ravin de la femme sauvage et du bois des arcades. En 1982, début de la construction du jardin d’Essai. Belcourt est célèbre par les personnalités comme Albert Camus qui y ont vécu. La commune de Belouizdad a également un énorme potentiel touristique: elle compte d’importants sites à visiter comme le Jardin d’Essais à El Hamma (1832), la Grotte où s’était caché Miguel Cervantès Saavedra (1547-1616) après avoir été capturé, alors qu’il regagnait l’Espagne après la bataille de Lépante (1591) où il avait perdu sa main gauche, en compagnie de son frère Rodrigo le 26 septembre 1575 par un des corsaires de la Régence d’Alger, Mezzo Morto. Après quatre tentatives infructueuses d’évasion, dont une longue période passée à la Grotte, au dessus du quartier du Hamma, il est enfin racheté en 1580 avec d’autres prisonniers espagnols et regagne Madrid. Ses longues années de captivité à Alger semblent l’avoir dissuadé de continuer sa vie de soldat, et il s’est ainsi rabattu sur l’écriture, dont son oeuvre, Don Quichotte de la Manche. Enfin la commune de Belouizdad possède aussi le joyau de la couronne urbaine de la ville d’Alger : le Jardin d’essai du Hamma (que nous visiterons samedi matin), poumon d’El Bahdja, avec ses jardins exotiques anglais et français, et, surtout, le lieu de tournage du plus grand classique du cinéma américain des années »ragtime »: Tarzan! »
Nous trouvons la cave nous achetons deux bouteilles histoire de goûter (700DH et 550DH) et quelques pâtisseries puis nous repartons à pied vers la Grande Poste, magnifique bâtiment malheureusement en restauration et nous ne pourrons pas visiter l’intérieur qui est tout en bois sculptée. Petit tour vers le port et ses navires de commerces dans la ville, enfin derrière la voie rapide qui longe la cote entre mer et ville. Nous reprenons le métro à Tafourah jusqu’à Amirouche (ligne 1) pour retourner à l’hôtel.
De nouveau l’attente pour le départ vers l’Ambassade de France pour passer la soirée dans la résidence de fonction, et quelle villa. Surplombant la ville avec une vue remarquable, l’intérieur magnifique, tout en stuc, zéliges et pierres sculptées, parquet bois, c’est une des rares maisons, avec celle de l’ambassadeur pas très loin, qui ont été gardées par l’état français à l’indépendance, mais relevant toujours d’un contentieux sur la propriété réelle. C’est agréable de parler avec ces fonctionnaires ayant une vie plus qu’intéressante et qui étaient très disponibles jusqu’à 22h00. Boissons alcoolisées et petits-fours cet apéro-dînatoire tenait quand même plus de l’apéro que du dîner et nous avons du nous rendre au restaurant de l’hôtel après. Bon mais très cher avec un service bizarre, ne correspondant pas du tout à nos codes, nous avons quand même pu nous restaurer, boire une bière en terrasse et nous coucher à 01h00 du matin…
Mercredi 07 octobre 2015 : 2eme jour
Catégories : Alger
Étiquettes : alger, algerie, ambassade de france, fibda, la grande poste, réception
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