Alger – Fibda du 06 au 10 octobre 2015 – Mardi 06 octobre 2015 1er jour

Pour les 10 ans de LyonBd Festival, une délégation de la Bd Algérienne était présente. Nous avons eu le plaisir de découvrir non seulement des dessinateurs (trices) charmants (es) et talentueux (euses) ;o) A défaut de marché chez eux, nous avons découvert une des éditions de qualités et notamment les éditions Dalimen (www.dalimen.com) dont le nom est la contraction de Dallila et Imène, la mère et la fille, qui se sont lancées dans l’édition en 2001. Sur leur site on trouve une maxime « Issue de l’agence de communication PCcom, Dalimen est née en 2001 du désir d’offrir au public des oeuvres à « la respiration plus lente », à la vie moins trépidante, ayant pour vocation d’inviter le lecteur en réflexion. »

Nous partons, Val et moi, avec une délégation de la Bd à Lyon (Mathieu directeur de Lyonbd, Philippe président de LyonBd, Sandrine, putschiste future présidente de Lyonbd, Roland, gestionnaire du bureau Lyonbd, Olivier, Jérôme et Anne-Claire Jouvray, Mathieu Bertrand, Anaïs Depommier… pour visiter aussi bien le festival, ses expositions, rencontres, dédicaces,… que, nous l’espérons la ville d’Alger ! 

Donc nous partons de Lyon Saint-Exupéry 07h25 – 08h05 Alger le 06/10/2015. Retour le 10/10/2015 Alger 18h50 – 21h30 Lyon Saint-Exupéry par la compagnie Aigle Azur. Il y a 1 heure de moins (Utc+1) nous aurons donc plus ou moins 1h30 de vol. L’Algérie est très proche de la France, Marseille est plus proche d’Alger que de Paris !
Coté tourisme nous allons essayer de visiter la Casbah et la vieille ville française et le jardin d’essai. Nous vous tiendrons au courant ;o)
A la sortie de l’avion, avant l’immigration, le correspondant de la culture à l’aéroport nous attendait avec des fiches d’entrée pré-remplies avec comme profession « Auteur » ! Nous sommes passés par le coupe file « diplomatique » et à la sortie trois grosses Volkswagen, pas très polluante, nous attendaient  pour nous amener au Fibda en roulant une grande partie sur la bande d’arrêt d’urgence et les zébras ! Des eucalyptus, des oliviers, des palmiers… nous sommes bien au Magreb.
Le site du festival est à coté du Monument du Martyre, devant ce grand monument en forme de flèche. Nous récupérons nos sacs contenant nos badges, les programmes… nous permettant de préparer les 4 prochains jours, et laissons les albums apportés dans nos bagages à la demande d’Iméne.

C’est l’inauguration, des politiques arrivent, la foule de photographes et journalistes avec eux, une chorale d’enfants chante à l’unissons du Ministre, une troupe dansent en habit typiques, un lâché de ballons colore le ciel, quelques gouttes de pluies et c’est le discourt dans la tente et la remise des prix, la présentations du jury… bien rythmé et pas très long !
Puis déjeuner dans une autre tente avec des plateau repas dont les mets ne sont malheureusement pas très locaux. Après le thé à la menthe, la cafetière étant en panne, nous attendons la navette qui doit nous ramener à l’hôtel afin de poser nos valises et de nous reposer un peu. L’avantage d’être en groupe est que nous nous posons moins de question sur le fait de ne pas avoir d’heure précise, la localisation du rdv, l’attente… Enfin le minibus arrive trop petit pour nous tous, heureusement des voitures suivent.
Notre hôtel est l’Oasis Oasis Hôtel 32 Rue Mouloud belhouchet, Hussein dey, Alger (www.oasishotel-dz.com) et nous avons la chambre 11104 offrant une vue de la casbah et de la partie est de la baie. Nous nous donnons rdv à 17h30 afin de faire le tour du quartier et tout le monde rentre dans leur chambre ranger leur affaire, connecter le wifi et surtout se reposer. Enfin du moins c’est ce que nous faisons ;o)
Même si le quartier (Situé à l’intersection des quartiers d’Hussein Dey et Kouba, la station métro « Amirouche ») n’est pas très intéressant, quelques immeubles français décrépis, une mosquée trop neuve, des rues bordées de magasin artisanaux mais pas au sens décoration, c’est la réaction des personnes qui nous regardent passées comme des français que nous sommes, quelques mots gentils « bienvenue », « vous êtes français, merci de venir à Alger »… Très amicaux et très gentils sans aucune agressivité ni peur, ne ressemblant en rien à l’image que veulent nous donner la presse française ! Nous verrons bien demain c’est la visite de la Casbah.
Retour à l’hôtel, ceux qui ont voulu retirer aux distributeurs, n’y sont pas arrivé, nous changeons à l’hôtel (1€pour 100 dinar alors que c’est normalement pour 120 mais on ne sait pas où ;o). Nous montons sur la terrasse au 13ème étage pour nous retrouver et boire un coup.
La navette nous ramène déjeuner au Fibda, comme ce midi, nous en profitons pour faire connaissance d’autres personnes, algériennes, camerounaise, franco-algériennes…) puis retour sur la terrasse de l’hôtel pour le digestif. Tout est cher pour nous (la bière ou le verre de vin est à 5€). C’est assez amusant de retrouver autour de la table aussi bien des copains de Lyon, auteurs ou du festival, mais aussi des auteurs comme les frères Lepage, Jean-Marie Minguez et enfin plein d’autres du Cameroun, d’Algérie et même de Cuba ;o) sans parler des libraires (Montréal, La Réunion) ! Bref s’il n’y avait pas la fatigue…