Pérou du 31 juillet au 15 août 2017

1er jour : Lundi le 31 juillet : Lima
Départ de Santiago à 03h50, pour 4 heures de vol, après avoir passé près de 07h00 dans un salon payant (70.000 $) avec des gosses qui nous ont congratulé de cris d’alien constipé et d’adultes parlant espagnol aussi fort que des italiens… bref difficile de trouver le sommeil même après deux rhums !
Hotel Casa Suyay Lima Hotel Casa Suyay Lima Hotel Casa Suyay Lima Hotel Casa Suyay LimaVol en A319 tassés, difficile de bien dormir, à l’arrivée entre le roulage, l’attente pour la place, le débarquement en bus et le retard des bagages… une heure passe. Nous récupérons Nathalie après les différentes formalités et une heure de voiture dans les embouteillage pour aller du nord au sud de la ville. Le temps est couvert et l’atmosphère pollué, nous avons crevé l’importante couche de crasse avec l’avion. Une heure de décalage avec le Chili donc 7 heures avec la France. Pour notre première nuit au Pérou nous serons au Casa Suyay (casasuyay.com), charmant avec une très belle déco.Plaza San Martin Lima Plaza San Martin LimaAfin d’être certain d’avoir notre chambre à l’arrivée nous avions réservé la nuit précédente, mais l’agence n’avait pas passé la consigne… heureusement nous trouvons une solution temporaire avec l’hôtel. Petit repos, douche et nous voici reparti en taxi vers le centre ville. Pas de compteur il faut donc demander le prix avant de monter, 20 soles (6,5€ pour 13km) et c’est parti ! Pollution, klaxonnes, embouteillages, climatisation vitres ouvertes nous permettant de nous retapisser les poumons avec des particules fines, la Plaza San Martin sera la fin de la course.
Basilic y convento de San Francisco de Asis LimaLima ne veut pas de nous ! Tout le quartier de la place Mayor est fermé au public à cause d’une manifestation. Nous pouvons quand même visiter le couvent de l’ensemble de la Basilic y convento de San Francisco de Asis. La petite église de la Soledad, fermée, la grande, fermée aussi mais le circuit du monastère nous permet de l’observer du haut, heureusement nous pouvons visiter le monastère pour 10 soles pp en groupe guidé espagnol ou anglais ! Malheureusement photos interdites, et c’est bien dommage car le site vaut vraiment la peine d’être visité. Entrée en carreaux de faïence de Séville de 1642, salle du conseil, la grande coupole moresque en bois de cèdre du Panama de 1625, la bibliothèque aux 25000 livres anciens, le cloître , le réfectoire, la sacristie et enfin les catacombes découvertes en 1943 contenant plus de 25000 corps servant de cimetière jusqu’en 1803.

Au Pérou nous boirons donc de la Cusqueña, blonde ou blanche !

2eme jour : mardi 01 août 2017 Lima – Chincha – Paracas
Nous devions récupérer la voiture à 08h00 à l’hôtel mais bien entendu elle est arrivée à 09h00 ! Après la grosse circulation et les bidonvilles de sortie de Lima nous prenons la Panaméricaine sud longeant le désert à gauche et la mer à droite, quelques habitations et plages rompent un peu la monotonie de la route.
A 125 km du départ l’autoroute est coupée dans les deux sens par une manifestation dans la ville de San Vincente de Canet immobilisant le trafic. Difficile le Pérou ! Une heure et demi bloqués sur l’autoroute !
Après le repas nous repartons direction sud et nous faisons arrêter par la police… certain d’être dans mon bon droit… mais j’avais oublié d’allumer les feux de route … amende de 900 soles au poste ou bien régler de suite … ne sachant pas le bon bakchich à donner je me suis fait rincer de ce que j’avais dans la poche 160 soles et en plus ils en redemandaient … les putois !
Paracas Paracas Un pisco à Paracas Coucher de soleil à Paracas Un petit pisco sour sur la plage au coucher du soleil nous remet de toutes nos émotions de la journée !
Pure de Garbanzos con ceviche de corvina caliente - Purée de poix chiches avec un cevicheRiquisimo Cau Cau de mar sobre corvina fesca con arroz y choclos - Ragoût de poisson, poulpe, crevette et pétoncles avec une sauce et du rizLe repas du soir pour Val un Pure de Garbanzos con ceviche de corvina caliente – Purée de poix chiches avec un ceviche dans une sauce chaude
Et pour Pat Riquisimo Cau Cau de mar sobre corvina fesca con arroz y choclos – Ragoût de poisson, poulpe, crevette et pétoncles avec une sauce et du riz
261 km d’étape

3eme jour : mercredi 02 août 2017 Paracas – Îles Ballestas – Nazca
Paracas Paracas Départ 07h30 de l’hôtel et à 08h00 avec le bateau rapide de Juan et Emilio, capitaine et guide, nous accompagnent jusqu’au Îles Ballestas.
Le guide nous explique aussi que le port industriel exporte via une plate-forme en mer du gaz arrivant d’Amazonie. À gauche usine de poisson, guano et sel.
Pélicans des Îles BallestasPélicans des Îles Ballestas Pélicans des Îles BallestasLe Pérou est le deuxième pays pour les oiseaux, le premier étant la Colombie ! Pélicans, fous de bassans, cormorans, civelles… et plein d’autres sortes d’oiseaux marins,  et même des vautours à tête rouge. Mais aussi des Pingouins de Humboldt en grand danger d’extinction, qui ne mesurent que 60 cm, des lions de mer dont on voit pendant le trajet retour quelques têtes sortir de l’eau en même temps que des dos de dauphins.

Juste avant d’arriver au port un groupe d’une dizaine de pélicans en vol au raz de l’eau passe devant le bateau presque sans battre des ailes alors que nous naviguons à 27 nœuds (45km/h) ahurissant ! Les eaux ici sont très riches en poissons, anchois et sardines représentant la nourriture principale des oiseaux.
Le chandelier des Iles Ballestras Le chandelier des Iles BallestrasLe chandelier, 170m sur 47, gravé dans les sédiments sur 1m de profondeur, n’en restant maintenant que 60cm, sur une pente à 42 degrés d’inclinaison pour représenter La Croix du sud ou bien une aide à la navigation, un symbole franc-maçon ou enfin un cactus … mais il doit être récent, XIXeme contrairement au lignes de Nazca, car il n’a jamais été représenté dans l’artisanat ancien ! Le terrain est complètement sec, très peu de pluie, avec des nuances rouges pour l’oxyde de fer, jaune pour les sédiments et enfin le blanc le guano !
Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras10 hectares au total la plus grosse cagassière pour oiseaux et un parc naturel avec 3 gardiens sur l’île, remplacés tous les mois, pour protéger le trésor. Le guano est ramassé tous les 8 ans pour 2000 tonnes maintenant mais au début de l’exploitation la couche était de plusieurs mètres d’épaisseur ! La prochaine récolte sera dans 5 ans.
Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras Les Iles Ballestras Les Iles BallestrasLes Iles BallestrasHallucinant de voir ces milliers d’oiseaux et même un peu inquiétant, Hitchcock aurait pu venir ici tourner quelques scènes de son célèbre film !
Laguna de Huacachina Laguna de HuacachinaLa route traverse un véritable désert de sable avec quelques exploitations viticoles, arrivant à son paroxysme à Ica, mais aussi, comme hier, d’énormes exploitations d’élevages de poulets… Nous passons rapidement à la Laguna de Huacachina à 4km au sud ouest, sorte d’oasis à touriste avec un grand nombre départs de buggy et autres activités sur les dunes comme le mono ou la luge des sables !
Une Pilsen chez El CatadorEl CatadorNous revenons sur nos pas pour rejoindre El Catador, complexe cave restaurant, mais trop de monde dans les groupes de visite des caves. Sur tous les murs de la propagande politique pour des prochaines élections en 2018.
Paysages désertiques entrecoupés de vallées verdoyantes Les lignes de Nazca vues du mirador Les lignes de Nazca vues du miradorLes trois dessins autour du miradorLa route jusqu’à Nazca traverse le désert avec quelques vallées oasis. Nous faisons une halte au mirador pour observer trois des motifs gigantesques que composent les lignes de Nazca.
Ils ont été tracés entre le premier millénaire avant Jc et l’an 900, représentant tantôt des figures animales, végétales ou bien de simples lignes parfois de plusieurs km se croisant dans tous les sens. Des théories abondent mais pas de certitude pour ces lignes classées au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1994.
Elles ont une profondeur de 10 à 30 cm tracées par simple déplacement de pierre et si bien conservées par le climat local, quasiment pas de précipitation, ni de vent et pas de sable ! Sur 500km2 on dénombre une centaine de figures dont le célèbre colibri de 96m, un chien de 51m, un singe de 110m, une araignée de 46m, un condor de 136m et un oiseau-serpent de 300m. Les hypothèses un calendrier astronomique, une carte des réseaux hydrographiques sous terrain (la plus crédible), l’œuvre d’extraterrestres ou des pistes pour leur navette, attirer l’attention des dieux célestes…
Petites anecdotes du jour : hier après avoir retiré des soles au distributeur j’ai laissé ma carte… m’en apercevant ce midi … opposition et tout le toutim ! Arrivés à l’hôtel nous avons une grande chambre mais … sur les 30 nous avons une des deux seules directement sur la rue (la 25), le trafic est dans notre chambre… espérons qu’il se calme cette nuit … nous n’avons jamais eu de chance avec les chambres d’hôtel.

Étape 251km total 513km

4eme jour : jeudi 03 août 2017 Nazca – Chala
Si le trafic s’est bien arrêté cette nuit il a redémarré à 05h00 me réveillant par la même occasion !
Retour à l’aéroport pour notre vol par AeroParacas (100us$ pp plus 6% de paiement en cb plus 30 soles pp de taxe d’aéroport). Nous comprenons mieux l’organisation. La brume matinale a empêché le décollage des vols matinaux qui se sont reportés.

Musée Maria Reich Musée Maria Reich Musée Maria Reich Musée Maria Reich Musée Maria ReichArrivant à 09h00 nous devons attendre deux heures de plus que nous mettons à profit pour visiter le Musée Maria Reich (5 soles pp pour l’association) ayant consacrée sa vie entière aux géoglyphes et à l’histoire de Nazca. Elle est d’ailleurs enterrée ici. Quelques poteries et une belle momie très bien conservée.
l'aqueduc de Cantalloc l'aqueduc de Cantalloc l'aqueduc de Cantalloc l'aqueduc de CantallocAu retour comme nous avons un peu de temps nous allons voir l’aqueduc de Cantalloc datant de 2000 ans et toujours en service. Très important dans une région où il ne pleut que 2 jours par an ! Plusieurs aqueducs amènent l’eau des montagnes ou des nappes phréatiques. Sur son long des puits en colimaçon avec un chemin d’accès servaient à l’entretenir, l’aérer et à récupérer l’eau. Quand le sol était moins profond l’aqueduc n’était pas recouvert. Un site très intéressant sur eux sur troglos.free.fr

Vol de 30 minutes pendant lesquelles les dessins passent rapidement dans un virage à gauche puis à droite afin que tous les passagers puissent les voir, il faut donc les découvrir et arriver à les photographier dans ce petit coucou qui bringuebale dans tous les sens, Val en ressent les effets heureusement que le pdj est loin. En plus ils sont plus visible sur une certaine orientation… sympa !
l'hôtel Puerto Inka à Chala l'hôtel Puerto Inka à Chala l'hôtel Puerto Inka à Chala l'hôtel Puerto Inka à Chala Après les 150 km d’étape au milieu du désert de sable, ocre, ou de pierres, rouge ou noire, avec du soleil puis de la brume et du vent ! Un joyeux cocktail pour une belle étape. Enfin quelques km avant Chala, nous prenons une piste pour rejoindre l’hôtel Puerto Inka perdu au milieu d’une crique avec une plage. Nous sommes seuls et on se demande un peu ce que l’on fait là ! Pour couronner le tout, Val s’aperçoit une fois les cheveux mouillés que l’eau de la douche, chaude, est de l’eau salée… obligation de demander un seau d’eau douce à l’hôtel, froide, et de la rincer à grand coup de coupelle… m’enlevant toutes velléités de lavage, j’attendrai demain ! la bonne blagounette ;0) Le dîner est aussi hallucinant que le reste, tous seuls dans cette immense salle en plein air avec le bruits des vagues en fond !
En plus la route est coupée, à cause du tremblement de terre de mars dernier, à La Bodega à deux heures de route vers Arequipa. On ne peux passer, dans le sens qui nous intéresse, que de 06 à 08 puis de 12 à 14. Donc le plan demain est pdj à 05h30 puis départ direct avant 06h00 pour nos 7 heures de route.

Étape 246km total 759km

5eme jour : vendredi 04 août 2017 Chala – Arequipa

Notre voiture arrêtée sur la route suite tremblement de terre,la route en reconstruction Le désert, la route, la mer ! Pub pour le Lait Gloria... ;o)Comme prévu réveil à 05h15, pdj puis départ dans la pénombre du petit jour. On avale les km doublant les camions, les mêmes qui se doublent eux, les voiture qui s’intercalent et tout cela avec une partie de montagnes et de désert de cailloux ou de sable tantôt ocre, puis blanc gris et même rose … assez jolie route mais bien fatigante ! En plus à l’arrivée dans la ville embouteillée, polluée, toutes les rues en sens uniques nous tournons encore 40 minutes pour trouver l’hôtel.
Enfin la voiture est garée, nous ne la toucherons plus avant après demain.
Arequipa Arequipa Arequipa Arequipa ArequipaL’hôtel la Casa Andina est bien, chambre petite mais calme style Ibis, après les derniers jours on se contente de peu. Par contre il est bien placé à 300m de la Place d’Armes. Nous passons dans les petites rues direction le Monastère, que nous visiterons demain, puis le Musée Santuarios Andinos (20 soles pp photo interdite).
Juanita au Musée Santuarios Andinos à ArequipaMusée Santuarios Andinos Arequipa Musée Santuarios Andinos ArequipaY sont présentées les trouvailles de 33 ans de fouilles archéologiques sur les différents volcans PichuPichu, Misti, SaraSara, Quéhuar, Llullaillaco et Ampato qui ont gardé au sommet des offrandes humaines faites par les Incas. A 6380m d’altitude sur le dernier a été trouvé, suite à une irruption, la chaleur et les cendres ont fait fondre les 50m de glaces, le corps momifié d’une jeune fille inca de 13 ans surnommée Juanita. Partie de Cusco à pied, soumise à un jeûne, à des boissons fermentées, montant à pied dans le froid au sommet, elle a du être endormie avant de recevoir le coup sur la tempe droite qui la tua. D’autres expéditions ont permis de retrouver plusieurs tombes contenant aussi des momies, habillées, avec des offrandes… tout est exposé dans les différentes salles.

Cathédrale Notre-Dame d'Arequipa

La Cathédrale Notre-Dame d'Arequipa La Cathédrale Notre-Dame d'Arequipa La Cathédrale Notre-Dame d'Arequipa La Cathédrale Notre-Dame d'ArequipaLa Cathédrale NotreDame d’Arequipa : Plus large que haute avec sa façade de 108m bordant la place d’Armes est une sorte de décor sur le côté de l’édifice. Plusieurs fois victime de tremblements de terre et d’incendies, la version actuelle date de 1868.
Hatunpa Arequipa Hatunpa Arequipa Hatunpa ArequipaLe soir nous dînons chez Hatunpa (Calle Ugarte, 208) spécialisé dans la pomme de terre dont nous goûtons 7 sortes avec un accompagnement alpaga pour Val et fromage pour moi !

Étape 441km total 1201km

6eme jour : samedi 05 août 2017 Arequipa

Que ça fait du bien une bonne nuit au calme !

Nous profitons du peu de monde à cette heure matinale, 09h00, pour visiter presque seuls le Monasterio de Santa Catalina (20 soles pp) en prenant un guide français (20 soles pour nous deux) pour une heure.
Véritable ville avec ses rues, ses maisons privatives et ses nombreux cloîtres, il a été fondé en 1579. Pendant 4 siècles quelques 500 nones et 300 esclaves y vécurent à l’abri des regards. Menant grand train jusque vers 1838 date à laquelle le Vatican voulu mettre de l’ordre dans ce monastère aux mœurs reprochables. La dote fut supprimée, les servantes aussi, et la vie en communauté rétablie. Le parloirs, patio du silence, le cloître des novices, puis celui des orangers, salle de veillées funéraires. Au fond un lavoir avec des demi-jarres. Puis le réfectoire et le dortoir… Le couvent Santa Catalina était aussi le lieu de vie de la sœur Ana de Los Angeles Monteagudo (Anne des Anges). En 1948, sœur Ana est élue supérieure. Quelques années plus tard, en 1985, le pape Jean Paul II vient en personne à Arequipa afin de la béatifier grâce aux miracles qu’on lui attribue, c’est pour cette raison qu’aujourd’hui encore les croyants posent des habits sur son lit afin d’espérer une guérison. La construction en pierres volcaniques blanches, sillar, avec des murs rouges, blancs ou bleus est magnifique. Ça vaut la visite !
La Compania Arequipa La Compania Arequipa La Compania Arequipa La Compania ArequipaLa Compania, église de la fin du XVIIeme, sa façade baroque magnifiquement décorée.  Immense retable en bois sculpté puis doré, avec une profusion de détails incluant aussi bien des figures de la mythologie inca que des icônes chrétiennes. Mais le clou est La Chapelle San Ignacio (payante) avec sa coupole polychrome couverte de décorations exubérantes.

Passage rapide au marché San Camilo (Rues Piérola et Peru) coloré, animé et bien rangé par type de produits, on peut y découvrir de nombreuses variétés de pommes de terre, plus de 4000 au Pérou, des fuits et légumes, herbes médicinales, viande, poisson, fleurs…

Dîner au Dimas (calle santa Catalina 302) un restaurant qui revisite la cuisine péruvienne. Val carpaccio de Alpaca puis le quinotto primavera. Pat sopa de tres quinuas et filete de alpaca et risotto de tres quinuas. Bon 200 soles quand même avec une très bonne bouteille de vin rouge cépage Malbec péruvien ! Balade nocturne sur la place d’Armes afin de digérer !

Étape 0km total 1201km

7eme jour : dimanche 06 août 2017 Arequipa – Chivay

Route superbe montant tranquillement de 2300 à 4900 m au passage du col de Patapampa avec une vue sur les volcans et notamment le Sabancaya et son panache de fumée. Amusant cette sensation qu’offre l’altitude et le manque d’oxygène un peu comme d’avoir bu de l’alcool … l’ivresse sans la gueule de bois du lendemain :0). Pour favoriser l’absorption de l’oxygène par notre organisme nous achetons une décoction de feuilles de coca et une autre dans une bouteille en plastique pour la route ! D’ailleurs sur cette même route, ce n’est pas une hallucination due au breuvage, arrêtés derrière notre passage à niveau nous avons regardé un train passer à plus de 4000m d’altitude !

Nous traversons le parc naturel d’Agua Blancas, ses zones humides avec des oiseaux et bien entendu les différents camélidés du coin. Le lama bien entendu avec ses oreilles en forme de bananes, plus grand et gros que son cousin l’Alpaga, oreilles pointues et fourrure touffue. Pour finir, la Vigogne, le seul sauvage des trois, plus petite et plus élancée elle possède la laine la plus fine et la plus prisée. Mais on croise aussi sur la route des moutons et des vaches revenant des pâturages.

Nous passons à l’hôtel Casa Andina pour déposer les valises, déjeuner et repartir rouler dans la vallée de la Colca et son profond canyon, le deuxième avec 3400m, deux fois la profondeur du Grand Canyon. Une quinzaine de villages s’accrochent à ses flancs, cultivateurs de milliers de terrasses irrigués par un ingénieux système de captation de l’eau de fonte des neiges. Dans nos montagnes à partir de 2700m il n’y a plus de végétation ici des eucalyptus, des pins, différentes sortes de cactus et plein d’autres massifs à fleurs poussent à plus de 3500m. Après une heure de belle route nous nous arrêtons au mirador Cruz del condor à 3900 m d’altitude et un condor passât ;0). À cet endroit le canyon est très étroit ce qui accentue encore la notion de profondeur.
Vallée de la Colca Vallée de la ColcaSur le retour nous bifurquons pour 9 km de piste avec passage d’une petite rivière pour atteindre le geyser soufflant directement dans la rivière avec quelques fumerolles alentour. On en revient un peu à l’odeur d’œuf pourri. Autre récompense un petit colibri nous tourne un temps autour à 4370m quand même. Notre chemin a croisé aussi celui d’un renard avec sa grosse queue en panache mais aussi bien entendu des lamas, alpagas, des vaches et autres moutons !

Sur la place d’Armes, l’église Martin Munoz et sa décoration indienne, son retable polychrome, ses fresques colorées et ses statues habillées avec des couleurs assez criardes dont le rose pour Marie !

Étape 262km total 1463km

8eme jour : lundi 07 août 2017 Chivay – Puno

Nous repassons par le col à 4910m et comme nous sommes seuls, nous n’hésitons pas à faire quelques photos ! Tout autour les différents volcans sont visibles et notamment le Ampato, celui de la Juanita, et à côté le Sabancovo avec son panache de fumée.

Coupant par la piste traversant le parc national le lac Jancoccota à 4350m est le lieu de rassemblement de flamants roses et autres sortes d’oiseaux d’eau. Sur les berges, plein de minuscules fleurs blanches plus petites que mon ongle ! Et toujours des troupeaux de lama, alpaga et autres vigognes gardés par une bergère locale… Comment avons-nous pu prendre la mauvaise piste, on en sait pas, mais une chose certaine, nous avons fait un détour d’une bonne centaine de km de piste caillouteuse qui nous a coûté deux heures de trajet de plus.
La cathédrale de PunoLa cathédrale de PunoPuno Pérou Nous arrivons à Puno encore une fois décalqués par la route ! Après avoir enfin trouvé l’hôtel dans les ruelles pentues et à sens unique pour la plupart, nous partons à la découverte de la ville et commençons par la place d’Armes … et sa cathédrale puis les quelques rues commerçantes avant de rechercher un restaurant pour dîner !

Nous dînons à la table de l’Inca (Ancash 239, Puno, Pérou), « De français ont décidé de dépoussiérer un peu la cuisine locale pour y mettre une pincée de saveurs françaises. » Je goutte donc pour la première fois le cochon d’Inde et toutes sortes de plats tellement délicieux que nous y reviendrons le lendemain soir !

Étape 402 km total 1865km

9eme jour : mardi 08 août 2017 Puno
Départ 07h de l’hôtel pour visiter les îles Uros et Taquille sur le lac Titicaca à 3810m d’altitude la plus haute voie navigable au monde. 200 km de long, 8559 km2 partagés entre le Pérou (55%) et la Bolivie (45%), avec une profondeur maximale de 283m. Il régule le climat de la région sans lui la vie n’existerait pas à cette altitude. La réserve compte 14 espèces de poissons natifs, 60 variétés d’oiseaux et 18 espèces d’amphibiens dont la grenouille géante pouvant atteindre 3kg. « Histoires extraordinaires et légendes ancestrales hantent les rives du lac. La mythologie inca y situe l’origine de la civilisation. Viracocha, le dieu créateur, y fit émerger la Lune, le Soleil et les Etoiles. Manco Capac, descendant du dieu Soleil, sorti des eaux avec sa sœur Mama Oello, et dirigea sa tribu vers le nord pour fonder Cusco, future capitale de l’empire. »
« Si l’on prend l’exemple de la ville de Juliaca, où transitent les touristes internationaux au Pérou, 200 tonnes de déchets quotidiens sont déversées en grande partie dans une rivière qui s’écoule dans le Titicaca, le lac devient un réceptacle à déchets, bien qu’il soit l’une des réserves d’eau douce la plus importante en Amérique du Sud !
Les habitants de la région se plaignent non seulement de la saleté et de la puanteur produite par cette pollution massive, mais s’inquiète aussi de la pollution engendrée sur la flore et la faune.
L’autre source de pollution provient également des activités « extractivistes » des mines d’or situées à 100 kilomètres en amont, où des milliers de mineurs informels utilisent jusqu’à 15 tonnes de mercure par an pour purifier le métal d’or, des déchets toxiques qui finissent par atterrir dans le Titicaca.
Deux recherches scientifiques menées en 2005 et en 2014 ont montré que certains poissons du Titicaca sont contaminés au mercure et à d’autres métaux nocifs, autant dire qu’ils deviennent dangereux pour la santé humaine en cas de consommation alimentaire.
La presse péruvienne révèle que l’équivalent de 2 500 piscines olympiques remplies d’eaux usées se déverse chaque année à l’entrée du Titicaca, rien que depuis la baie de Puno, autant dire que la charge des experts est lourde pour redonner l’éclat et la pureté des eaux du berceau lacustre de la plus flamboyante civilisation précolombienne du continent sud-américain ! »
En savoir plus sur actulatino.com.

Les îles Uros, au nombre de 63, sont construites sur une base de tourbe flottante sur lequel sont entassés des roseaux, rotora, puis construit des maisons habitations et cuisines, seule pièce avec une assise en pierre sous l’âtre. On a l’impression de marcher sur un trampoline tellement le sol est spongieux. C’est un peu Disneyland, le tour est bien rodé. Une bienvenue chantée puis présentation de l’histoire locale, des coutumes et de la manière dont une île est construite, puis balade (5 soles) sur une barque en totora après avoir visité l’espace souvenirs !

Taquile, située à 35km à l’est de Puno, à 2h30 de bateau, avec une superficie de 6km2 à plus de 3900m d’altitude pour son port et 500 marches plus haut (400m de dénivelé) pour son village… En fait un nouveau chemin en pente douce nous amène au village et nous prenons les 500 p…n de marches pour la descente ! La vie sur l’île est basée sur le collectivisme communautaire et les familles vivant ici ont maintenu une certaine authenticité de vie malgré l’augmentation du tourisme. Mais quand même… 6 heures de bateau pétaradant et sentant les fumées d’échappement … c’est un peu dur quand même !

10eme jour : mercredi 09 août 2017 Puno – Cusco

Visite du site de Raqchi : Situé à 3500m d’altitude à quelque 90 km au sud de Cuzco, sur la ligne de train qui va jusqu’à Puno. C’était un site religieux et administratif important sur le Chemin de l’Inca. Le bâtiment principal est le temple dédié au dieu créateur Wiracocha. Dimensions du temple : 92m de long sur 25 de large et près de 12m de haut. Le toit était maintenu par 22 colonnes, faites de pierres parfaitement ajustées dans la partie basse et de torchis au-dessus, recouvert de petits toits en tuiles, contemporain, pour éviter leur détérioration. Les maisons alignées étaient réservées aux prêtres. Les Qolqas, au nombre de 156 à l’origine, étaient un centre de stockage des denrées alimentaires, de forme circulaire de 8m de diamètre en pierres volcaniques assemblées par du mortier et au toit de paille. Le climat permettaient une longue conservation des aliments, en particulier des pommes de terre déshydratées.
Eglise de RaqchiEglise de RaqchiL’endroit est toujours cultivé depuis les Incas. Le réseau d’alimentation de ces fontaines ne se tarit jamais.
Sur la place du village, les artisans attendent les touristes. Petite église avec ses saints prêts pour la procession.

Visite de l’église de Andahuaylillas. Sur les hauteurs de ce charmant village aux rues pavées, sur la place on découvre l’église jésuite du début XVII San Pedro Apostolique. Déjà sa façade renaissance avec balcon et tout en bois pour protéger les fresques. Et l’intérieur est encore plus extraordinaire. Plafond peint style mudéjar, majestueux hôtel baroque doré, les orgues peints, fresques murales et notamment celle décrivant le chemin vers le paradis et l’enfer… elle est surnommée la « chapelle Sixtine des Amériques »
A quelques km de là deux autres chapelles valent vraiment de s’y arrêter, à Huaro et à Canincunca. Toutes deux du XVII aux murs complètement recouverts de fresques elles n’ont pas été restaurées et c’est bien dommage !
Cusco vue de l'hôtel Encantada Cusco vue de l'hôtel Encantada Cusco hôtel Encantada L’arrivée à Cusco est difficile. La vieille ville regorge de petites ruelles étroites dans lesquelles nous devons nous engager pour trouver notre hôtel le Encantada (encantadaperu.com) avec une chambre (312) et son balcon surplombant Cusco ! Râlant, pestant je finis par laisser la voiture et Valérie pour monter à l’hôtel et leur demander le chemin pour venir chez eux ! Enfin trouvé il faut redescendre car la place de parking n’a pas été réservée à l’avance par l’agence nous devons repartir dans le centre…
Le soir nous dînons à l’hôtel.
Étape 421km total 2284km

11eme jour : jeudi 10 août 2017 Cusco
Aujourd’hui journée culturelle dans le centre de Cusco.
Cusco plasa des Armas et statue chef Inca Cusco plasa des Armas et statue chef IncaCusco Cusco CuscoCuscoÀ 3400m d’altitude, bordée de montagnes, elle doit son nom au rôle pivot qu’elle occupait, Qusqu signifiant nombril en quechua. Le premier Inca Manco Capac y installa sa capitale mais c’est le 9ème, Pachacutec, le « fils du soleil », qui fit se développer la ville au centre d’un large empire s’étendant de l’Amazonie au Pacific. En 1527 la mort de Huayna Capac laissa deux de ses fils dans une guerre fratricide qui marqua le début du déclin de la ville et de l’empire inca. En 1534 Francisco Pizarro entra dans la ville sans rencontrer de résistance. Tupac Amaru essaya d’organiser la résistance mais fût exécuté en 1572 sur la place de Armas où aujourd’hui trône fièrement la statue d’un chef Inca. Au XVIeme la ville coloniale s’édifia sur les ruines. A partir du milieu du XIXeme la ville concurrencée par Arequipa entame un long déclin dont elle ne sortira qu’avec la découverte du Machu Picchu en 1911 par l’archéologue américain Hiram Bingham. Cusco est classé à juste titre au Patrimoine Mondial.
Cusco Cusco CuscoEn bas de la Cuesta de San Blas, en face, une rue piétonne dont les maisons la bordant ont gardé les sous-bassements Incas dont une pierre est bien spécifique car elle a été taillée avec 12 angles, parfaitement ajustée aux autres. À côté, un ensemble de pierres laisse imaginer un jaguar, animal sacré, et en dessous un serpent.
place d'Armes Cusco place d'Armes Cusco place d'Armes CuscoNous commençons par la place d’Armes, le cœur de la ville. Anciennement deux fois plus grande, elle servit à l’exécution de chef inca dont Tupac Amru dont on y exposa sa tête. Aujourd’hui presque entièrement bordée de galerie avec restaurants, bar et autres magasins mais aussi deux édifices religieux.
Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption Cusco Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption Cusco Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption CuscoLa Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, édifiée à partir de 1560 sur l’emplacement du temple Viracocha, composée de trois bâtiments, la Sagrada Familia, édifice le plus jeune, 1722-1735, aux hôtels baroques surchargés de miroirs. L’église du Triunfo la première construite à Cusco, 1536. Malheureusement l’interdiction formel de prendre des photos dans tous les lieux visiter, nous ne rapporterons que des souvenirs !
l'église de la Compara de Jésus Cusco Vue de l'église de la Compara de Jésus CuscoPresque en face, sur le côté sud de la place de dresse l’église de la Compara de Jésus, de 1571 à 1650, bâtie sur le temple inca de Huayna Capac. Un escalier pentu permet une vision de la place de son premier étage.
Cusco Casa Concha Cusco Casa Concha Cusco Casa Concha Cusco Casa ConchaLa Casa Concha, le musée du Machu Picchu, photos d’époque, quelques pièces rendues dans les nombreuses emportées par les américains à l’université de Yale, une superbe maquette, des vidéo, des ossements humains dont un crâne déformé…

Le Couvent de Santo Domingo et le temple del Sol Coricancha (enclos d’or). À l’arrivée des conquistadors tout était en or ou recouvert de ce métal et… tout fut pillé puis donné par Juan Pizarro aux dominicains, premier ordre établi au Pérou. Une partie de la structure fut conservée , et recouverte, une autre utilisée pour construire l’église. Le séisme de 1950 a détruit une grande partie des bâtiments coloniaux ce qui a permis de redécouvrir cet important vestige parfait exemple de l’architecture inca. Les murs incas se mélangent aux bâtiments de l’époque hispanique.
Cusco restau le Morena Cusco restau le Morena Cusco restau le Morena Cusco restau le MorenaLe soir nous dînons au restau le Morena, « a contenpory twist on Peruvian cuisine ». Le barman nous a fait une démonstration de fabrication de pisco sour devant nous sur son chariot roulant.

12eme jour : vendredi 11 août 2017 Cusco

Départ 04h40 de Cusco à 3440m avec Arturo le guide et le chauffeur pour deux heures de trajet sur la route principale puis de la piste…. j’en profite pour terminer ma nuit ! La piste n’en finit plus mais qui permet de gagner quelques 500m de dénivelé… nous suivons d’autres transports touristiques, heureusement certain s’arrêtent nous permettant de gagner quelques places à l’arrivée. Depuis deux ans et cette nouvelle piste la montagne colorée est devenue très à la mode.

07h42 départ du treck, arrivée en haut à 5100m à 09h17 en haut, 09h40 début descente, 10h50 arrivée à la voiture : 15104 pas 10km pour 500m de dénivelé entre 4600 et 5100m d’altitude en 2h40 heures ! Heureusement que nous sommes partis tôt lors de notre descente nous croisons un flot continue de grimpeurs ou de cavalier alors que nous étions seuls au sommet quelques minutes plus tôt ! La vallée est large au début, quelques lamas et alpagas broutent l’herbe verte, une rivière coule et les flans des montagnes autour sont déjà colorés. Première difficulté, passage plus raide, après 3 km puis passage au dessus de l’altitude du Mont Blanc à quatre km. Deuxième petit plat, on aperçoit les flans colorés plus haut, et voici le dernier effort à fournir. Pour avoir une vue d’ensemble il faut continuer de grimper quelques 200 m. Arrivé au sommet, un vent glacial ballait tout, mais la vue est exceptionnelle. En face montagne Arc-en-ciel et derrière couverte de neige, la Ausangate, sur les côtes les deux vallées. Quelques photos pour immortaliser ce moment et la descente commence durant laquelle nous croisons au moins 500 personnes qui vont tous essayer de prendre des photos sur ce minuscule sommet… délirant ! À notre retour le chauffeur pense que nous avons fait demi tour avant d’atteindre le sommet ! Une bien belle experience !
ADégustation de cochon d'Inde ou gina pig Dégustation de cochon d'Inde ou gina pig Dégustation de cochon d'Inde ou gina pig 20km de Cusco nous nous arrêtons pour le déjeuner … un gina pig bien cuisiné et goûteux bien entendu, arrosé de bière et de leur boisson anisée, il paraît qu’elle tue le cochon, à boire impérativement !

Cusco : monastère de Santa Catalina de Sena Cusco : monastère de Santa Catalina de Sena Cusco : monastère de Santa Catalina de Sena Cusco : monastère de Santa Catalina de SenaDe retour à Cusco je retrouve Val pour visiter le monastère de Santa Catalina de Sena. Ce fût le lieu de vie des « épouses du soleil », choisies pour leur grande beauté parmi les familles de la classe dominante, condamnées à une vie chaste et cloîtrée ! Elles furent jusqu’à 3000. Transformé en couvent à partir de 1650 par les Espagnols, une dizaine de dominicaines y vivent encore. L’aile accessible a été transformée en musée d’Art Religieux et à l’étage la reconstitution des lieux de vie monacale.

13eme jour : samedi 12 août 2017 Cusco – Vallée Sacrée – Maras – Moray – Las Salineras – Ollantaytambo
Nous quittons Cusco et notre hôtel, à regret car nous poser 3 nuits ici fut salvateur, pour descendre dans la vallée Sacrée direction Maras dont l’unique intérêt est d’être à cotés des deux prochains sites et de nous y restaurer. La région était le grenier des incas y cultivant maïs et 250 autres espèces de plantes sur d’immenses restanques.

Premier arrêt au parc archéologique de Chinchero perché à 3760m d’altitude c’est un pueblos blanc que l’on peut trouvé au Mexique. L’église est un des attraits principaux du village. Elle fut construite au 17e siècle sur les ruines d’un palais inca. Sobre de l’extérieur, mais ses murs intérieurs sont couverts de motifs floraux et religieux. Elle n’est ouverte que le dimanche, pour la messe. Pour y arriver nous parcourons les ruelles bordées d’échoppes d’artisanat local, textile, poterie et aussi fabrication de calebasses gravées et peintes… Tout autour le site inca avec ses immenses restanques renforcées par des murs traditionnels aux blocs taillés et superbement ajustés.
Pérou Moray Pérou Moray Pérou Moray Pérou MorayMoray et ses trois grands systèmes de terrasses en amphithéâtre, creusées dans des petits cirques naturels, permettant de simuler différents microclimats, la température augmentant au fur et à mesure de la descente, et du cultiver des produits tropicaux même durant la période hivernale. Ils furent découverts en 1930.

Quelques km de piste plus loin Las Salineras en pleine coudière des Andes. Ici quelques 4000 bassins permet au sel contenu dans l’eau tiède, de cristalliser. Leur blancheur contraste avec le rouge foncé de la roche dans laquelle ils sont creusés. Les salines continuent à être en activité et du sel est en vente dans les échoppes bordant le sentier.

Nous finissons notre après midi à Ollantaytambo pour visiter la Forteresse. Malgré que le site soit à l’ombre l’après midi, l’impression est grandiose. Nous empruntons l’escalier, très raide, qui mène aux terrasses incas. En haut les Diez Hornacinas témoignent de leur grand savoir-faire en matière de maçonnerie. À côté le Temple du Soleil constitué de 6 gros blocs en hauteur de plusieurs dizaines de tonnes chacun. Plus loin un sentier serpente à flan de montagne jusqu’à d’anciens entrepôts puis redescend dans la vallée vers le centre de soin par l’eau se terminant par les bains de la Reine. Un ingénieux système de rigoles pour la distribution de l’eau. Sur la montagne en face les ruines de Pinkuylluna, mais nous n’aurons pas le temps, ni l’envie car ca monte, de nous y rendre !
Devant l’incompétence de notre agence nous ayant mis à 20km de la gare, nous ne croyons absolument pas au programme de demain matin : convocation train à 07h15, départ 07h45, donc 30 minutes de route et autant de recherche place parking, pdj… donc lever à 05h00… nous préférons gagner du temps et de la sécurité en dormant à Ollantaytambo au Pakaritampu (pakaritampu.com.pe/), 120$ la nuit mais nous sommes à 2 minutes de la gare et ils nous gardent la voiture demain toute la journée !
Nous dînons au restaurant de la gare le El Albergier Cafe et nous voyons passer les trains avec leurs superbes wagons en bois et grande verrière et notamment un avec des wagons restaurant …

14eme jour : dimanche 13 août 2017 Vallée Sacrée – Ollantaytambo – Machu Picchu – Urubamba

Arrivés sur le quai une demi-heure avant le départ, nous attendons sagement regardant les agents en costumes, le balai des trains entrant et partant, jusqu’au moment où après avoir demandé à un agent, nous le suivons en courant, faisant ré-ouvrir les portes et montant in-extrémiste dans le wagon !
Contre toute attente nous descendons suivant la rivière, traversant une forêt dont l’écosystème comporte des arbres préhistoriques, des orchidées… mais aussi des coq-de-roche péruvien ou Rupicola peruvianus, oiseau emblème du Pérou et des ours ! Bref une flore tropicale à 2300m d’altitude !
Une heure dix après le départ, premier arrêt, aux Km 104 pour les courageux voulant rallier le site à pied en 2 jours ! 1h20 après le départ nous y sommes. Heureusement une personne nous attend avec une pancarte à notre nom afin de gagner quelques minutes nous amenant directement vers l’immense queue des gens voulant prendre le mini bus pour monter sur le site. Tous les véhicules ici ont été démontés pour être transportés en pièces par train et remontés sur place, mais à 48$ pp l’aller retour l’investissement a du être vite rentabilisé ! Depuis quelques années grande innovation ils roulent au gaz évitant ainsi des pollutions aux particules fines et autres mauvaises odeurs de gasoil ! 1 heure de queue plus tard nous partons pour 20 minutes de montée. Enfin nous arrivons à l’entrée du site … ça se mérite le Machu Picchu !
10h30 départ de l’ascension de la Montana Picchu. Attention il faut respecter les horaires imposés !
11h45 arrivée au sommet à 3065m en face du site et du Uyana Picchu à 2667m seulement !
12h00 début descente
12h40 arrivée Check point après avoir parcouru 4,5km pour 540m de dénivelé entre 2470 et 3065m (alors que le Wayana Picchu culmine à seulement 2667m ;0) ça c’est pour les copains qui l’on fait !
13h15 début visite
15h30 fin visite
16h15 dans la navette
16h40 Arrivée à Aqua Calientes
18h10 départ du train après avoir bu un coup dans un bar
19h55 arrivée à notre gare du départ du matin. A notre surprise la table est dressée… bière et Indian Pizza ça ne vaut pas le Ingham Bingham et son service mais bon 😋
Après nous être perdu entre différents hôtels et fait des détours nous arrivons enfin au bon à 21h30 juste à temps pour un diner rapide. On se demande quand même ce que l’on fait dans ce bled où il n’y a rien à voir ou à faire, nous étions mieux hier soir !
Au final venir sur le Machu Picchu nous a coûté 200 soles d’entrée (55$) le train 65+79$ et le bus 24+24$ donc au total 247$ donc prêt de 220€ par personne… pas donné les Incas… sans compter les bières ;0) et le guide français qui nous a fait le tour du site en deux heures !
Attention ⚠️ : lors de l’attente pour prendre les bus retour nous nous sommes fait bouffer par des petites mouches marrons qui enlève une partie de la peau sans que nous nous en rendions compte… par contre à partir du soir et surtout le lendemain les démangesons et les bouffioles commencent, c’est horribles ! Il faut vraiment se protéger …

15eme jour : lundi 14 août 2017 Vallée Sacrée – Urubamba – Cusco – Lima
De retour à Cusco, garage de la voiture et dernier tour dans les évitons de la place d’Armes et déjeuner chez Green.
Puis nous partons à l’aéroport pour prendre le vol Cusco / Lima (vol Avianca Av830 départ 17h10 avec un peu de retard) après avoir longuement discuté avec David et ??? Le deuxième associés d’Antipode le réceptif par lequel nous étions passé.
Vol sans problème arrivé à l’hôtel Ramada airport, diner

16eme jour : Mardi 15 août 2017 Lima – Madrid – Lyon

L’avantage de dormir à l’aéroport est de partir juste avant l’heure obligatoire mais quand on fait le vol retour en classe affaire (surclassement pour les deux cols pour nous deux pour 800$ nous deux… impossible de ne pas saisir l’occasion :0) on a envie de profiter du salon VIP puis embarquer rapidement pour être à nos places et profiter le plus possible de ce vol qui sera trop court :0)
Arrivée dans le A330-200 d’Iberia, petit verre de champagne, trousse VIP, écran large, casque à réduction de bruit … bref le pied quoi ! Surtout quand sur le menu et mentionné « le bar est toujours disponible avec une sélection de vins rouges ou blancs et d’alcool » 😜😘
12h30 : apéritif ! Repas avec salade, puis viande ou poisson, vin blanc ou rouge et vins sucrés avec le dessert ! Digestif, rhum bien entendu et même le deuxième après !
À la fin du repas il reste un peu moins de 10 heures de vol et on se dit « yeh encore 10 heures » ca change de la bétaillère ! Le deuxième rhum ma fatigué mais le troisième alors m’a projeté à 10000 mètres où nous volions ;0)
On est comme dans un lit à 10000 d’altitude ! Deuxième film après les gardiens de la galaxie 2, Les figures de l’Ombre sur les débuts du programme Apolo et la ségrégation aux États Unis ! Merveilleux ! J’adore des films comme ça qui montrent comme l’intelligence puisse se monter au dessus de la connerie humaine !

 

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