Vendredi 14 juillet 2017 : 13eme jour Polynésie Française 🇵🇫 Tahiti – Papeete – Manihi
Archipel des Tuamotu
Jour férié oblige le marché de Papeete est fermé, nous n’arriverons pas encore cette fois à visiter le centre ville avec un peu d’animation ! De toute manière la ville est morte, tout est fermé, aggravant encore le sentiment de morosité de cette ville qui n’est vraiment pas belle !
Départ de la pension pour prendre le vol à 14h50 direction Manihi dans l’archipel des Tuamotu. Passant entre Tahiti et Moorea nous laissons sur la gauche Tetiaroa, seul atoll avec Tupai de l’archipel de la Société, l’immense lagon de Rangiroa, l’île de Tahiti y tiendrait entière, puis Ahe pour finir par survoler Manihi avant de se poser.
Vahiana du Manini Paradise (manihi-paradise.com) nous attends à l’arrivée pour nous amener en bateau. Nous traversons le lagon pour regagner son motu… ponton débarquement, trois bungalows double avec une Sdb au milieu, terrain fleuri… bon d’accord les logements ne sont pas de première jeunesse, les sommiers aussi, les peintures décrépies, les murs protégeant le terrain des vagues du lagon cassés mais bon nous sommes sur une petite île perdue au milieu du Pacifique !
Derrière la première impression nous avons un sentiment autre. Nous discutions de l’organisation des prochains jours, et là nous comprenons le problème. Personne ne nous a indiqué que nous devions prévoir de l’eau et des provisions pour le repas de midi ou même de la bière ou vin si on en voulait. Pas de bateau veut dire pas d’excursion, pas de sorties bref nous sommes pris au piège !
Nous réservons la plongée et nous profiterons du bateau du club pour faire quelques courses au village demain !
Le dîner est plus que simple « il n’y a pas de légumes sur les motu » donc riz et poissons grillés, le déjeuner du matin café soluble … Pension à éviter absolument, préférez la pension Poerani Nui (voir plus bas).
Samedi 14 au lundi 17 juillet 2017 : 14eme jour Polynésie Française 🇵🇫 Manihi
Archipel des Tuamotu
08h00 le bateau du club de plongée est au ponton, Martine et Bernard (Blue Way – blueway-manihi.com) nous prennent en charge pour deux plongées (16000cfp) pour moi et du snorkling pour val.
Lors de notre séjour, j’effectuerai 3 plongées avec ce très sympathique club. La Traversière (29m / 46mn), la Passe Tairapa rentrante (24m / 58mn) et le Passe Tairapa le tombant coté océan (30m / 58mn). Matériel neuf, instructeurs très agréables et sympathiques et plongées merveilleuses… Trois moments de bonheur !
L’intervalle de plongée nous sert à faire nos quelques courses au village dans les rayons du petit mini-marché, sans grand choix !
L’après midi nous traversons les Hoa, bras de mer entre l’océan et le lagon séparant les motu, pour rejoindre la pension Poerani Nui (https://www.facebook.com/Pension-Poerani-Nui-553244578116653/ et pension.poerani@gmail.com) et discuter avec eux des modalités de changement. Sur 3,2 hectares de cocotiers 4 bungalows attendent les clients. Tout est compris ici, pension, excursions, transfert… Manu et Chelly, couple suisse colombien adorable. Nous y dormirons demain soir !
Manu souhaitant satisfaire ma curiosité va à la recherche des crabes des cocotiers. Merci à Science et avenir et à Wikipédia pour les texte suivnts :
« Le crabe terrestre par excellence
En réalité, le crabe de cocotier se rapproche d’avantage d’un bernard-l’hermite que d’un crabe. Il posséderait en effet un ancêtre commun avec cet autre crustacé décapode du genre Coenobita, et les deux espèces se seraient divisées entre -2,6 et -5,3 millions d’années, au Pliocène. C’est alors que les crabes de cocotier ont perdu leur coquille : seuls les juvéniles la gardent un temps avant de s’en débarrasser une fois adultes. « La perte de la coquille a sans doute amené une augmentation de la taille du corps et sa calcification permettant à ces crabes d’échapper aux prédateurs », suggèrent les chercheurs. « Ainsi, un grand corps et de puissantes griffes sont des outils utiles pour monopoliser les aliments terrestres durs, que les autres animaux sont incapables de casser », continue Shin Oka, pour Sciences et Avenir. Les pinces seraient également utiles pour se défendre et se battre pour la nourriture. En effet, les crabes de cocotier sont des espèces solitaires et la plupart des contacts intraspécifiques débouchent sur des altercations violentes. Le crabe de cocotier a donc évolué pour survivre : une carapace comme armure, une respiration mi-pulmonaire, mi-branchiale, un odorat perfermorant et bien sûr, une poigne d’enfer. »
« Généralement, l’adulte pèse jusqu’à quatre kilogrammes, sa longueur allant jusqu’à 40 centimètres pour une envergure d’une patte à l’autre pouvant aller jusqu’à un mètre. Ces mensurations font du crabe de cocotier le plus grand arthropode terrestre du monde.
Le corps du crabe de cocotier, comme celui de tous les décapodes, se compose d’une partie antérieure (céphalothorax) munie de dix pattes et d’un abdomen. La paire la plus antérieure est munie de grosses pinces qu’il utilise pour casser les noix de coco ou soulever des objets (pouvant peser jusqu’à 28 kilogrammes) par exemple. Les deux paires suivantes servent à la locomotion. Les deux pattes de la paire postérieure sont minuscules et habituellement maintenues à l’intérieur de la carapace dans la cavité qui abrite les organes respiratoires. La femelle possède trois pléopodes (appendices articulés) du côté gauche pour porter ses œufs. Les yeux du crabe de cocotier sont rouges et la couleur de son corps varie d’un bleu violet à un rouge orangé suivant son habitat. »
Nous passons le restant de notre séjour entre pèche avec son bateau, snorkling, balade sur les motu en passant par les hae et visite à nos amis Martine et Bernard, le tout arrosé de bière et nous rassasiant des bons plats préparés par Chelly.
Mardi 18 au jeudi 20 juillet 2017 : 14eme jour Polynésie Française 🇵🇫 Ahe
Archipel des Tuamotu
Vol Manihi Ahe 14km pour 8 minutes de vol… le vol le plus court effectué !
Le Coco Perle lodge … magnifique de grands bungalows face à un lagon turquoise duquel la tempête de février 2017 a enlevé le plus long ponton des Tuamotu, 150m de long… dommage !
Il y a 140 ans les Tuamotu étaient couverts de forêt. Le Pu’atea est le plus grand arbre dont le fruit, à la saison, collant, englue les oiseaux qui finissent par mourir et ainsi engraisser les sols.
Plus loin nous observons sur l’océan les oursins tortues ou « chapeau de prêtre ». Dépourvus de piquant il est recouvert d’épines aplaties, collés sur le platier récifial il se nourrit d’algues. L’oursins crayon ne pique pas lui non plus, ses épines aplaties sont utilisées en bijouterie, car elles sont très dures et très colorées
Mercredi 19 et jeudi 20
Sortie en bateau pour faire le tour de Ahe sortie par la passe, retour au lagon du sud pour noix de coco et bénitiers puis déjeuner sur la plage à Cocolanta. Le tout agrémenté de snorkling !
Sortie en bateau de nouveau avec le but pêcher le poisson du midi… certains pêchent à la palangrotte, d’autres en chasse sous-marine… enfin les derniers, dont nous faisons partie, regardent que tout se passe bien en snorkling :0)
Les poissons sont jeter directement dans le feu de noix de coco, les écailles jouant le rôle de papier d’aluminium, noircissent, brûlent… alors que la chaire est cuite et même rosée à l’arrête. Petit nettoyage directement dans la mer pour enlever le brûlé et saler le poisson et hop dans l’assiette à manger avec les doigts. Perroquets, becs de canne, dorades… et bénitiers au citron en entrée superbe
Un camaïeu de bleus à bleu-verts et les eaux transparentes qui invitent à la baignade !
Vendredi 21
Nous quittons Ahe et le Coco Lodge à regret, les 3 nuits sont passées encore plus vite que dans les autres îles ! Retour à Tahiti.
Samedi 22
Levés tôt, voiture récupérée à la pension, nous pouvons enfin visiter Papeete avec des magasins ouverts, son marché aussi, de l’animation dans les rues qui donnent un peu de couleur à cette ville que nous avions trouvée tellement triste et sombre !
Au premier étage du marché, chez Piori Tatoo, Val décide de se faire tatouer, sur l’intérieur de l’avant bras droit, un signe polynésien traditionnel mélangeant voyage, famille et amour/amitié ! Ne voulant pas être de reste, je décide d’y passer aussi avec une belle tortue sur le mollet droit !
Profitant de la ville, coiffeur et quelques courses sont au programme du début de l’après midi.
Le Heiva i Tahiti est l’apothéose de la célébration de la culture maohi. Chaque année les festivités réunissent les polynésiens de toutes les îles pour un grand concours de danses et de chants traditionnels du 06 au 22 juillet lors duquel les meilleurs groupes des îles s’affrontent. Si Tahiti est l’épicentre chaque île organise son propre Heiva. Le dernier vendredi soir permet aux premiers de chaque groupe d’effectuer une représentation devant le public. Le dernier samedi, ce soir où nous irons, ce sont les deuxièmes et troisièmes, amateurs puis professionnels, de la danse seulement qui se présentent devant le public. Plus de 100 danseurs racontant une histoire pendant une heure plus 30 minutes d’entracte sur des fauteuils « casse-culs » et interdiction de prendre des photos malheureusement.
Dimanche 23
Location de voiture et tour de l’île. Sur la presqu’île, la route jusqu’au Belvédère ressemble étrangement à la Normandie avec ses pâturages et ses vaches. Du point de vue on embrasse un magnifique panorama de l’isthme et Tahiti Nui. Sur la route sud Teahupoo le spot de surf le plus célèbre de Polynésie avec une gauche redoutable pouvant atteindre 10m et même en 2011 la complétion a du être interrompue plusieurs jours tant la vague était devenue « insurfable » ! Nous finissons par le musée de Tahiti.
Lundi 24
Tour pour la vallée de la Papeno en 4×4 bétaillère avec 6 autres. Départ 08h30 de la pension pour la journée. Retour prévu à 18h00 pour 7000 F (59€) avec Tahiti Safari Expédition
De nombreuses cascades alimentées par beaucoup de poches d’eau dans la terre volcanique dont une bonne cinquantaine ne se tarissent jamais même en période sèche.
La fleur de l’hibiscus des plage ne dure qu’une journée, jaune puis tourne à l’orange et terminer au violet. L’écorce est utilisée pour les pagnes des danseurs, des cordes …
30% de l’électricité est produite dans la vallée mais pour cela il faut beaucoup de camions !!
Le Mate arbre à noix et le Otu dont les fleurs sont très belles en filaments blancs et roses et les fruits servaient à endormir les poissons des coraux. Petit arrêt baignade et sauts dans la rivière, rose de porcelaine. Déjeuner au relais de la Maroto, cher et pas terrible. Retour dans l’après midi pour voir le coucher de soleil.
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