Japon du 20 mars au 07 avril 2017 : Kyoto du 29 mars au 07 avril 2017

Mercredi 29 mars 2017 : 9 eme jour Japon 🇯🇵 Tokyo – Kyoto

Départ en train 2h30 pour rejoindre Kyoto en ayant au préalable acheté nos bentos ! De la place pour les jambes, tous les sièges dans le sens de la marche… le bonheur !

En arrivant nous sautons dans un taxi et je lui tends tout fier l’adresse en japonais que j’ai pris sur le site … je vois bien qu’il ne comprend pas … un peu étonné… lui remontant les idéogrammes et il me répond « chinese » … pour moi aussi c’était du chinois mais en japonais 😜😉
Notre chambre au Resistay n’est pas terrible. Tout en long, la 201, qui correspond au 1er étage en fait, avec du vis à vis et au dessus de la ventilation de la mamie cuisinière en dessous … nous demanderons de changer le lendemain mais sans résultat, ils ne veulent pas faire d’effort et nous nous en contenterons car son emplacement est central !!Le reste de la journée, balade dans la ville pour nous familiariser avec notre nouvel environnement pour les prochains jours ! C’est toujours intéressant de flâner le nez en l’air et les papilles aux aguets. Passage obligé par la rue Pontocho, piétonne, interdite au vélo, bordée de restaurants, bars et autres magasins, dont certains donnent sur la rivière Kamo avec une petite terrasse. Le quartier Gion et ses ruelles, son quartier des Geishas où nous reviendrons plus tard.
Puis découverte d’un restaurant spécialisé en yakitoris, énormes par rapport à la France, très bons et surtout accompagnés d’un Saké frais … hummmm. C’est assez amusant, au Japon on ne peut pas fumer où on veut, il y a des zones jaunes sur le plan, non fumeur, mais par contre si le propriétaire du bar ou restaurant l’autorise, les clients peuvent allumer leur clope en mangeant.

Jeudi 30 mars 2017 : 10 eme jour Japon 🇯🇵 Kyoto
Aujourd’hui balade en vélo. Kyoto étant quasiment plat c’est un moyen de transport agréable. Par contre si les vélos peuvent emprunter les trottoirs il y a des rues, en centre ville, interdites et le parking sauvage est verbalisé avec mise en fourrière des vélos qui sont tous immatriculés. Il existe des parkings (100 Y pour 8 heures) mais il faut les trouver. Nous avons eu un petit papier rose attaché sur nos vélos en guise d’avertissement.
Comme le plat est toujours une notion relative nous grimpons sur la colline derrière chez nous pour visiter le temple Chion-in. Classé à l’Unesco, c’est un autre temple de l’école bouddhiste Jodo (terre pure), possédant plus de 7000 temples au Japon, dont celui à côté de la tour de Tokyo que nous avions visité.
Malheureusement il est en restauration jusqu’en 2019 sous un immense hangar et les bribes entr’aperçues nous évoquent une très belle structure, idées renforcées par la monumentale porte Sanmon, 24 m de hauteur pour 50 de largeur, c’est la plus grosse structure en bois de ce type encore existante au Japon. Et pour accentuer le gigantisme du lieu sa cloche est la plus lourde du Japon, 74 tonnes. Différents autres temples autour et le mausolée de Honen Shonin, dont la mémoire est honorée lors de fêtes entre le 19 et le 25 avril !
Les Yatsuhashi sont des spécialités sucrées de forme triangulaire à base de farine de riz gluant, généralement fourrée à la pâte de haricot rouge. Ces gâteaux existent depuis la fin de l’époque Edo (1603-1867) mais ils n’étaient pas encore vendus sous le nom de «yatsuhashi». Ils portaient le nom de «shiromochi », ce qui veut dire «pâte de riz blanc». A cette époque, c’était un aliment très important pour les voyageurs parce que cette pâte se conservait bien. Aujourd’hui, le «yatsuhashi» est célèbre partout au Japon. Il a une forme un peu plus ronde qu’avant et il ne peut pas se casser. Il est parfumé pour tous les goûts comme à la fraise, à la banane, à la mandarine, au marron, au chocolat, à la pêche et au «macha», thé vert.

En passant par le rive gauche de la rivière Kamo nous remontons au nord vers le Parc du Palais Impérial puis ses jardins, déambulant autour des édifices. Le premier Palais date de 794, détruit et reconstruit plusieurs fois, puis après l’incendie de Kyoto en 1788 le site actuel a été choisi. Il a de nouveau brûlé en 1854 et encore rebâti. C’est celui que l’on visite aujourd’hui. Les toits sont en écorces de cyprès.

Avant de repartir nous prenons rdv pour visiter dimanche le palais Sento, à coté,  puis nous allons réserver les billets à la gare pour rejoindre samedi Kanazawa. Et un dernier temple le Nishi-Honganji à côté de la gare.

Nous sortons dîner pas loin de chez nous à Beer Komachi ! Les mets sont fins mais les portions pas terribles. Par contre ils brassent leur bière dont les différentes saveurs rattrapent allègrement les quantités dans les assiettes mais font aussi largement augmenter l’addition !!

Vendredi 31 mars 2017 : 11 eme jour – Japon 🇯🇵 Kyoto
Il pleut… donc visites en intérieures, mais quand même on se fait tremper pour y arriver !
Le château Nijo-Jo. Demeure des shoguns, de père en fils, de 1542 à 1867, date à laquelle l’empereur en fit sa propriété. Classé au patrimoine mondial.
Le Palais Ninomaru : 3300 m2 habitables pour 33 pièces, en enfilade au même niveau, selon l’architecture traditionnelle, portes coulissantes, soji, au quadrillage en bois et papier de riz, tatamis partout, cloisons décorées de peintures réalisées par les artistes de l’école Kano (fleurs, faucons, hérons, cerisiers, pins…). Chaussures interdites, c’est donc en chaussettes que nous le visitons, en nous caillant les pieds, presque pas de lumières dans les pièces et n’étant pas les seuls à essayer de nous mettre à l’abri, il y a beaucoup de monde ! Pas les conditions idéales. Mais quand même il faut reconnaître que ça a de la classe.
On continue par les jardins, Ninoraru et Seiryu-en, sous la pluie, passant par le Palais Honmaru, château défensif dans le château, entouré de douves et d’un donjon qui faisait 5 étages avant l’incendie de 1750 !
Toujours sous la pluie direction le musée du Saké histoire de nous réchauffer un peu de l’intérieur ! La visite débute par une vidéo explicative sur les origines et l’organisation de cette maison traditionnelle, Machiya, de 1870, d’un marchand de Saké, famille Horino, puis une autre sur le processus de la fabrication du Saké. Le riz, riche en amidon, est poli perdant entre 55 et 60% de son volume ne restant que le cœur qui est lavé puis mélangé au Kôji, aspergille, un micro-organisme similaire à la moisissure verte du fromage, également utilisé pour la pâte ou de la sauce soja, qui va le faire fermenter. Le Saké est donc bien brassé mais pas distillé. Le Koji va transformer l’amidon en sucre qui va permettre la fermentation. Cuisson à la vapeur, la fermentation, le pressage pour en récupérer le délicieux liquide… que l’on peut déguster, pour se réchauffer de l’intérieur et acheter ! Tu m’étonnes la bouteille, petite, n’a pas fait la soirée ! Dégustation et achat aussi de la Mashiya, bière brassée à Kyoto !
Un peu plus loin, toujours sous la pluie, le musée du Manga, qui s’apparente plutôt à une bibliothèque, sans prêt extérieur, mais avec possibilité de lecture en interne ! Allongés dans les pièces, assis sur des chaises ou même dans les escaliers, tout le monde emprunte les quelques 300.000 mangas disponibles, et même quelques bd en japonais ou en français, et les lit ! Installé dans une ancienne école c’est le premier musée du Manga au monde ! Quelques expositions temporaires et de drôles de moulages de mains de dessinateurs avec leur dédicace. Nous retrouvons Pénélope Bagieu, Arthur de Pins, Emmanuel Lepage mais aussi Chistin et Mézières, dont l’adaptation de la superbe série Valérian sortira en juillet prochain mais que nous ne pourrons voir qu’en septembre à notre retour (Rhaaaa ces voyages qui durent trop longtemps :0)

Samedi 01 avril 2017 : 12 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto – Kanazawa – Kyoto
Départ 09h09 par un Thunderbirds express 9 pour 2h05 de trajet, identique à nos Intercitée mais beauuuucoup plus cossus. Là encore, les sièges confortables, montés sur vérins pour les orienter dans le sens de la marche, ou en carré si besoin, place énorme pour les jambes … bref Messieurs de la SNCF s’il vous plaît venez au Japon ;0)
Kanazawa ville au mélange de traditions anciennes et de culture nouvelle !
Nous commençons par l’ancien quartier des Samouraïs. Le quartier de Nagamachi, où étaient regroupées les résidences des plus fortunés d’entre les vassaux des seigneurs de la dynastie Maeda. Il s’agit là de l’héritage le plus visible de l’âge d’or des samouraïs de Kanazawa. Parfaitement conservé, ce quartier offre une saisissante peinture de l’époque Edo, un paysage sans équivalent dans l’ensemble du pays. Le XIIe siècle est pour le Japon une époque de guerres civiles chroniques. À la faveur de ces troubles, une caste de guerriers voit le jour : le samouraï ou Samurai ou Bushi. L’image enjolivée du samouraï est loin de la réalité. Le samouraï est en fait un guerrier sans pitié qui se bat pour l’une des deux grandes familles nobles de l’époque : les Taira et les Minamoto.
Le mot signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue.Le samouraï est soumis au bushido qui exige une dévotion entière à la vie militaire. Ce code fait de la souffrance physique une règle et de la mort au combat en héros le but le plus noble. Il a l’obligation absolue de fidélité à ses supérieurs, à l’empereur et surtout au shogun. S’il est fait prisonnier, le samouraï choisit le suicide plutôt que le déshonneur. Un samouraï n’a pas le droit de travailler. Il doit se consacrer uniquement à des tâches nobles, c’est-à-dire faire la guerre. Le pouvoir des samouraïs est resté entier jusqu’en 1600. Puis, les shoguns de la famille des Tokugawa instaurent la paix.
Les samouraïs perdent alors progressivement leur raison d’être. Suite aux nombreuses batailles, les samouraïs sans seigneurs (ou rônins = homme vague) arpentaient les chemins et louaient leurs services au plus offrant. D’autres furent obligés de travailler aux champs ou en tant qu’artisans, dans une extrême pauvreté, tout en gardant tout de même leur statut de samouraï, qui les place dans le japon féodal au-dessus des paysans et des marchands.
Déjeuner chez deux mamies sympa. Pas de menu en anglais il faut commander par rapport aux différents moules dans la vitrine, et des fois… comment dire c’est un peu différent ;o)
Le musée d’art moderne, très beau parait-il mais il est en changement de collection… Par contre une brasserie Bocuse nous accueille ;o)
Le jardin Kenrokuen. l’un des trois plus beaux jardins du Japon. C’est un magnifique jardin japonais d’une superficie de 11,4 hectares situé sur les hauteurs de la partie centrale de Kanazawa. La famille Maeda qui dirigeait le Domaine de Kaga (régions actuelles d’Ishikawa et de Toyama) à l’époque féodale a entretenu ce jardin génération après génération. De par son ampleur et sa beauté, il est considéré comme l’un des plus beaux jardins de seigneur féodal du Japon.
Il comporte un grand étang artificiel en son centre et est parsemé de collines et de pavillons où les visiteurs peuvent s’arrêter pour admirer l’ensemble des lieux. Le grand bassin nommé « Kasumigaike » a été aménagé tel un océan, et l’île placée en son centre, sur laquelle on croyait qu’un sage ermite immortel vivait, symbolise l’espérance de la longévité et de la prospérité. Le nom « Kenrokuen » (signifiant littéralement « jardin aux six aspects »), lui a été donné car il jouit des six aspects que peu de jardins peuvent offrir en un même lieu : espace, quiétude, travail humain, vénérabilité, cours d’eau et magnifique vue (qui est un peu bouchée par les immeubles maintenant).
Au bord de l’étang Kasumigaike se trouve une lanterne de pierre réalisée à l’image des hauts chevalets placés sous les cordes des instruments traditionnels pour les accorder (telle la harpe japonaise koto) qui est devenue le symbole du Jardin Kenrokuen. On trouve également une fontaine qui jaillit dans cet étang en exploitant la pression naturelle résultant de la différence du niveau de l’eau des bassins de l’étang.
En plus de la beauté des fleurs et arbres, comme les pruniers et cerisiers en fleurs au printemps, les azalées et iris au début de l’été, les feuilles teintées de rouge à l’automne, les visiteurs peuvent profiter pleinement des charmes des quatre saisons et notamment admirer le paysage d’hiver enneigé à l’ambiance féerique produite par le « Yukitsuri » (signifiant littéralement « neige suspendue ») qui est effectué pendant environ un mois à partir du 1er novembre chaque année et qui est une technique traditionnelle de suspension des branches des arbres comme les pins avec des cordes afin d’éviter qu’elles ne se brisent sous le poids de la neige. (merci kanazawa-tourism.com)
Le Château de Kanazawa. Les ruines du château où résidait la famille Maeda du Domaine de Kaga. En 1583, le seigneur Toshiie Maeda, qui était le premier vassal de Hideyoshi Toyotomi, s’établit à Kanazawa. La famille Maeda qui résidait dans le Château de Kanazawa dirigea le Domaine de Kaga (régions actuelles d’Ishikawa et de Toyama) pendant plus de 280 ans. La tour maîtresse du château brûla dans un incendie par le passé et ne fut jamais reconstruite mais d’autres fortifications furent érigées en de nombreuses occasions. La porte d’Ishikawamon, reconstruite en 1788, et le Sanjikken Nagaya (entrepôt d’une quarantaine de mètres de long) reconstruit en 1858 ont été conservés jusqu’à nos jours. (Tous deux sont classés au Patrimoine culturel important du Japon).
A l’époque contemporaine, les lieux ont été utilisés comme base par l’armée japonaise pour devenir ensuite le campus de l’Université de Kanazawa. L’endroit a été réaménagé comme parc en 1996 et est ouvert au public depuis 2001 après la restauration du Hishiyagura (tourelle en forme de diamant), du Gojikken Nagaya (entrepôt d’environ 80 mètres de long) et du Hashizumemon Tsuzuki Yagura (tourelle protégeant la porte à proximité).
A l’époque de la famille Maeda, des fossés entouraient le Château de Kanazawa qui avait une fonction de forteresse avec des ouvertures pour les fusils sur le mur externe afin de défendre le château lors des éventuelles attaques. Les belles tuiles blanches en plomb qui décorent le toit et les murs en mortier blanc dans lesquels des tuiles ont été coulées permettent au château de conserver toute sa splendeur. Les murs de pierre sont d’un type différent dans chacun des lieux et il est évident qu’ils ont été construits à des périodes distinctes, certains d’entre eux datant de plus de 400 ans.
La « Porte de Kahoku » qui était en cours de reconstitution dans le Parc du Château de Kanazawa a été achevée. Grâce à des techniques de construction traditionnelles, elle a pu être reconstituée après 130 ans en respectant fidèlement son modèle historique. Située après la grande porte d’entrée du Château de Kanazawa en haut de la montée Kahokuzaka, elle constitue en fait la porte principale du Château de Kanazawa et est l’une de ses trois grandes portes avec les portes de Hashizume et d’Ishikawa. (merci kanazawa-tourism.com)
Le quartier des Geishas. Ses rues ont gardé l’atmosphère de l’ère féodale et sont toujours très animées et surtout très peuplées… de touristes ! Ses rangées de maisons historiques classées au Patrimoine culturel du Japon
Les Chaya (maisons de thé) sont des établissements traditionnels de banquets et de divertissements où les Geisha divertissaient les convives en exécutant des danses et en jouant d’instruments musicaux traditionnels japonais à l’époque d’Edo. Autrefois, le centre de Kanazawa était parsemé de nombreuses maisons de thé mais elles ont été déplacées dans quatre quartiers éloignés du centre en 1820. Le plus grand quartier de maisons de thé à Kanazawa est le quartier Higashi Chaya.
La construction de maisons à deux étages était interdite à l’époque d’Edo, excepté pour les maisons de thé. Une maison de thé se caractérise par son magnifique treillis appelé « Kimusuko » du côté extérieur du rez-de-chaussée, et ses salles de réception des invités à la japonaise au premier étage. Si vous vous aventurez dans les rues à l’arrière de ces établissements, vous découvrirez alors un labyrinthe d’étroites ruelles ininterrompues. Les rangées de maisons de thé historiques de la ville ont, tout comme le quartier de Gion à Kyoto et de Kazue-machi à Kanazawa, été classées au Patrimoine culturel du Japon. Le quartier propose également une structure où vous pouvez découvrir l’intérieur d’une maison de thé construite il y a 180 ans. En outre, un certain nombre de bâtiments anciens ont été rénovés en restaurants, salons de thé ou magasins de souvenirs. Il faut environ trois minutes à pied jusqu’au bord de la rivière Asanogawa qui offre un magnifique panorama. Ce quartier et les environs de la rivière Asanogawa sont des endroits où vous pouvez vous promener à loisir et découvrir l’histoire et la culture japonaise. L’Association Touristique de la ville de Kanazawa propose un spectacle de Geisha tous les samedis dans chacun des trois quartiers de maisons de thé de la ville.  (merci kanazawa-tourism.com)
Retour par le train arrivée à 20h00 à Kyoto

Dimanche 02 avril 2017 : 13 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto
Départ en vélo direction le parc du Palais Impérial pour visiter le Palace Sento avec le bon sésame. Impossible de garer nos vélos devant il faut aller à 500m mais nous n’avons plus le temps nous prenons le parti du parking sauvage devant les grilles ! Heureusement pas de fourrière pour nos vélos en sortant !
Le terrain des deux palais mesure environ 91 hectares, 75 pour Sento et 16 pour Omiya. Il est bordé d’un tsuijibei, mur en terre coiffées tuiles.
Construit en 1630 pour lieu de retraite de Gomizuno’o, le palais Sento servi de lieu de résidence des empereurs après leur abdication. Détruit à mainte reprises par des incendies puis seulement reconstruit en 1867 après l’incendie de 1854, faute de locataire empereur retraité. Enfin après le déménagement en 1872 de Eisho à Tokyo, le domaine a été liquidé, seul l’Otsune-Goten et les jardins existent encore de nos jours, il sert aujourd’hui de lieu de résidence à l’empereur ou sa famille en séjour à Kyoto.
L’Okuruma-Yose, immense porte d’entrée du Palais Impérial Omiya nous accueille au début de la visite. Puis c’est par la vue latérale de l’Otsune-Goten puis par l’étang nord après avoir passé un portail, havre de paix offrant aux oiseaux la tranquillité… traversé par plusieurs ponts pour arriver à l’étang sud. Plus petit mais très charmant aussi avec sa plage de galets. La légende dit que un sho de riz (1,8 litre) aurait donné pour chaque galet apporté. Au bout la maison des thés. Puis c’est le retour, toute la visite a été rythmée par notre guide débitant cambré avec un balai dans le c… son histoire dans un japonais incompréhensible pour nous mais nous indiquant quand appuyer sur le numéro suivant en recommençant son monologue !
Pique-nique sur les berges de Kamo au soleil et à admirer la faune locale.D’énormes poissons, des canards, poules d’eau, hérons, grues, aigrettes et même des rapaces… Très peu profonde il y a aussi des Tobi ishi, passages fait avec des pierres que l’on peut emprunter pour traverser la rivière. Ce jour là des jeunes répétaient des chorégraphies, nous les avons retrouvé plus tard dans une galerie pour des défilés… Nous n’avons pas le temps de nous arrêter au musée du Samouraï, nous y reviendrons peut être revoir mon copain !

Cérémonie du thé (272, Matsubara-cho, Higashiyama-ku, Kyoto City) 2500Y pp
Il est difficile de bien comprendre pour nous la cérémonie du thé. Gestes lents, positionnement des ustensiles, qualité et marques des produits, nettoyage, sortir après le service pour que les invités puissent étudier tranquillement la boite, la cuillère en bambou et le thé… mais c’est très intéressant quand même. Elle ne dure que 45 minutes pour nous avec la dégustation, mais ça peut aller de 1 à 4 heures !! Petit clin d’œil à notre amie Elodie de la Fabrique de thé à Lyon ;o)

Nanzen-ji Temple : La porte principale San-Mon une rare à étage construite en 1628. La vue du 1er vaut déjà en elle même les quelques marches et les 500Y pp mais l’intérieur est absolument sublime. Un bouddha doré central entouré de chaque côté de moines en bois peint, tout autour, y compris le plafond dont les artistes ont utilisé leurs pinceaux de manière sobre et sublime ! A coté un très étonnant aqueduc de style gallo-romain en briques rouges, et a été bâti en 1890 pendant l’ère Meiji, il servait à acheminer l’eau et les marchandises en provenance de la préfecture voisine de Shiga.

A la sortie du temple la voie ferrée désaffectée de Keage Incline qui a servi à connecter le canal Biwa à la rivière Kamo de 1891 à 1948, recouverte de Sakura mais en boutons seulement… A coté de chez nous une ruelle avec des portes minuscules qu’on se demande à qui elles peuvent servir ??

Nous avions réservé hier soir chez Meet Bowl. Et ben nous avons été déçus ! Portions minuscules, addition élevée, pas de service et même le Saké servit dans une carafe en verre à température ambiante et sans autre cérémonial. Très surfait ! C’est certain qu’ils ne connaissent pas les cotes de bœuf de 2 kg ;o) Par contre une caractéristique du pays est le « bœuf de Kobe » qui « est une appellation donnée à la race Tajima-gyu, élevée selon des règles strictes dans la préfecture de Hyogo. Le goût de cette viande est délicat avec une texture des plus savoureuses. La viande doit être persillée de gras et montrer une tendreté en accord avec les critères définis par l’Association de promotion, de distribution et de marketing du bœuf de Kobe, qui la protège farouchement derrière une certification officielle. La production de bœuf de Kobe nécessite une bonne sélection des bêtes et surtout des conditions d’élevage et d’alimentation très strictes. On prend soin de celles-ci en minimisant leur stress et surtout sans le moindre exercice, afin de favoriser leur production de graisse. Dans la région de Hyogo où elles paissent, les différences de température jour-nuit sont importantes et elles profitent d’une eau naturellement minéralisée, qui participent de leurs qualités. Une légende urbaine veut que les bêtes soient massées quotidiennement à la bière ou au saké. Cela reste très marginal mais effectivement, certains éleveurs se plient à l’exercice ! L’objectif commun étant d’atteindre un niveau de tendreté élevé pour optimiser le fondant une fois en bouche. » (merci Kanpai.fr)

Lundi 03 avril 2017 : 14 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto – Arashiyama – Kyoto

En train de banlieue bondé nous nous rendons à la gare de Saga-Arashiyama par la ligne San-in-Sagano, une quinzaine de minutes. Cette fois pas de réservation de place nous passons et montons directement dans le train avec notre Jr Pass ! Pour les visiteurs au Japon c’est l’investissement indispensable !
Arashiyama le quartier nature de Kyoto à Sagano situé dans la banlieue ouest de Kyoto. Initialement lieu de promenade pour la cour impériale, aujourd’hui les touristes y affluent pour visiter la magnifique bambouseraie, la balade en train touristique et le pont Togetsukyo.
Des centaines de bambous serrés, très haut, laissant à peine passer la lumière entre lesquels un chemin est emprunté par des milliers de visiteurs ! C’est affolant le nombre de personnes venant ici un lundi ! Le chemin rejoint la rivière Oi qui descend vers le pont Togetsukyo, un vulgaire pont en béton avec des balustrades en bois qui relie les deux rives et qui délimite le nom de la rivière, de Oi elle passe à Katsura !
Passage obligé le petit train touristique Trokko (1240Y a/r), vieux train restauré, passant par une vallée encaissée et boisée et de gorges étroites surplombant la rivière Hozu. Nous réservons AR départ 14h01 pour 30 minutes jusqu’à Kameoka et retour. Très vite on passe de la plaine à la montagne reflétant la physionomie du Japon, seulement 20% des terre occupés par l’activité humaine concentrée sur les plaines du littoral. Ouais sympa ! Autre possibilité pour le retour les bateaux mi rafting mi plaisance !
Visite de l’immense gare de Kyoto avec des escalators immenses amenant à une terrasse panoramique. Pour redescendre on passe inévitablement par un immense centre commercial et on y découvre une boulangerie dans la gare de Kyoto … Tout ce qui est français est bien vue au Japon mais quand même 😊 Dans le centre ville les cerisiers (sakura) sont bientôt en fleur !

Mardi 04 avril 2017 : 15 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto

En passant par les ruelles du quartier Gion, en testant une glace au Macha, nous arrivons au temple Kennin-Ji, le plus ancien temple Zen de Kyoto. Toujours des portes d’une hauteur d’un mètre cinquante maximum, on se demande qui peut habiter dans ces maisons et pourquoi de si petites portes dans les vieux quartiers de Kyoto !

Il s’agit du temple principal de la branche Kennin-ji de l’école Rinzai. Fondé en 1202 en l’an 2 de l’ère Kennin dont il reçut le nom. Le Maître Zen Yosai, fondateur du temple, entré dans les ordres à 14 ans, a étudié le bouddhisme Tendai et Mikkyo au mont Hiei, puis s’est rendu à deux reprises en Chine et à transmis le Zen au Japon. Il est également connu en tant que « Père du thé » pour avoir rapporté de Chine des graines, encouragé la culture au Japon et diffusé la façon de l’utiliser.
 » Le Bouddhisme Zen est une école du Bouddhisme Mahayana, mais c’est d’abord et avant tout une pratique, transmise sans interruption de maître à disciple, et qui remonte à l’Éveil spirituel (Nirvana en Sanskrit – Satori en Japonais) d’un homme du nom de Siddhartha Gautama (Shakyamuni Gautama en Japonais) – le Bouddha – ayant vécu il y a 2500 ans au nord de l’Inde.
La montagne du bouddhisme triomphant, le Mont Hiei, située au nord de Kyoto, se trouve  le temple Enryakuji qui était le cœur de l’école bouddhiste Tendai et avait donc reçu privilèges et richesses en grand nombre. Il devint rapidement un des plus puissants sanctuaires du Japon, et un véritable État dans l’État. Le Mont était devenu une cité sainte de montagne ne comptant pas moins de 3000 temples éparpillés et plusieurs dizaines de milliers de moines, leurs serviteurs et leurs familles. Le temple était protégé par de terribles moines-guerriers qui imposaient leur volonté à Kyoto. En 1571, le seigneur de la guerre Oda Nobunaga, dans le but d’unifier le Japon, attaqua la montagne, brûla ses temples et massacra sa population. Le Mont Hiei mit des siècles à s’en remettre.
Le Zen, c’est Zazen (za signifie assis(e) et Zen signifie méditation en Japonais). La pratique du Zen est une voie de vigilance et de connaissance de soi, qui se pratique à la fois dans la posture de méditation assise et dans toutes les actions de la vie quotidienne. C’est l’expérience de la vie réelle, à chaque instant, dans l’éternel moment présent, ici et maintenant. » (merci à bouddhisme-zen.com/)
Plusieurs pavillons visitables soit en chaussettes soit avec des pantoufles prêtées, beaucoup de salle sont décorées avec des estampes dont justement le chef-d’oeuvre, le Fujin-Raijin-zu, peinture représentant les dieux du Vent et de la Foudre. Même si elle ne comporte ni sceau ni signature mais est considérée comme une oeuvre authentique de Sôatsu Tawara (1570-1643, immense peintre japonais). La surface des panneaux est dorée à l’or fin.
Le jardin sec de style « Karesansui » et du jardin du thé du Ryusoku-in. Le Hattô, son bouddha et sa représentation des deux dragons jumeaux par le maître peintre Junsaku Koizumien 2002 pour commémorer les 800 ans de la construction.

Plus loin et plus haut surtout le temple Kiyomizu-dera, un des plus connus et des plus visités, et il y a beaucoup de monde, ruelles bondées, temple principal inondé de populace… 7 pavillons et une pagode forme l’ensemble mais c’est le mode de construction qui est le plus intéressant. Il repose sur 139 piliers de bois, qui sont malheureusement cachés par un échafaudage. Son nom signifie « Eau Pure », fondé en 798. 400Y pp un monde mais un monde…

Pour y arriver nous passons par les petites ruelles du quartier Gion, pour arriver à la Pagode la plus haute du Japon avec ses cinq étages et ses cinquante sept mètres de haut, vieille de trois siècles, gardienne des lieux, figure nippone de l’ancestral.

Le mémorial Ryozen Kannon de 1955 doté d’un Bouddha de 24m de haut dédié à tous ceux qui sont tombés pour la cause de la paix et pour le soldat inconnu !

Mercredi 05 avril 2017 : 16 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto

Aujourd’hui, dernier jour à Kyoto, nous voulons la faire relax. Nous partons en vélo pour pique-niquer de nouveau sur les berges, puis nous balader sur les rives jusqu’à la confluence. Nous observons les joueurs de pétanques, eh oui et d’un jeu ressemblant à du ping-pong géant sur un terrain de tennis minuscule, les poissons et les oiseaux ! Tous ces derniers essayent d’attraper ce que donne les passants, y compris les rapaces, passant de leur vol silencieux à quelques dizaines de cm des pique-niqueurs, et quand ils ont quelques choses dans leur serres, planant tranquillement pour le déguster, les corbeaux arrivent par dessous pour le leur piquer… Géant ce balai ! Les Sakuras sont en fleurs enfin mais les photos ne rendent pas bien la beauté de cette floraison que les japonais vénère. Enfin nous visitons le jardin botanique de Kyoto. Deux rafflesia, la plus grosse fleur du monde, une plante qui ne comporte d’ailleurs ni racine, ni tige ni feuille, seule une énorme fleur qui vit en parasite. Chez la Rafflesia Arnoldii, la fleur peut même atteindre un mètre de diamètre pour un poids de 10 kg, dégageant des « flagrances » de viande en décomposition pour attirer les mouches pollinisatrices. Des orchidées plus belles les unes que les autres dont une spéciale pour notre ami Alain R., une fleur bisou, la psychotria poeppigiana, et une splendide fleur bleu turquoise, la Strongylodon macrobotrys.

Journée cool ça fait du bien aussi.

Jeudi 06 avril 2017 : 17 eme jour – Japon 🇯🇵 – Kyoto Narita 

Autour de la gare Val teste l’Okonomiyaki, plat typique japonais composé d’une pâte qui enrobe des ingrédients variables le tout cuit sur une plaque chauffante. Le notre avait des pâtes, des nouilles, de la ciboule… bref pas mauvais du tout !
Le Shinkenzen est vraiment agréable. Nous prenons le Hikari départ 14h58 – 17h33 Shinagawa 17h53 – 18h58 Narita airport. Nous sommes en place D E donc que nous deux sur les 5 sièges de front.
Nous descendons du train à Narita mais la ville pas l’aéroport et sommes donc obligés de repartir dans le train suivant.
Après les derniers sushis il reste l’étape de l’hôtel. Ça fait un effet bizarre de se retrouver dans un aéroport presque vide :0) Toujours en quête d’expérience nouvelle nous voulions rester le Capsul Hotel, 9 hours. On a l’impression d’être dans un film d’anticipation d’arriver dans un astronef pour partir sur une autre planète style un peu le 5ème élément mais sans Lilou ni ma Vava d’ailleurs car ce n’est pas mixte !!
A l’accueil ils nous donnent le petit sac du parfait spationaute avec serviettes, petite et grande, brosse à dents et dentifrice, chaussons et la blouse longue grise signée 9h.
Tous pareil ! Consignes fermées pour les bagages même les grosses valises, Wc, douche puis l’arrivée dans la grande rangée de capsules toutes faiblement éclairées dans la pénombre du couloir d’accès. 2 m2 mais c’est suffisant, lampes, 2 prises USB. Pour 4800Y pp la nuit dans l’aéroport c’est vraiment bien ! Plus d’infos sur la nuit demain au réveil !

Reveil très tôt car c’est assez bruyant quand même… il n’y a pas à tortiller ça ne vaut pas une bonne chambre d’hôtel, surtout à deux ! Mais par contre il fallait tenter l’expérience depuis le temps que j’en entendais parler. C’est un peu cocooning roots :0)

Le Japon c’est terminé. Nous sommes très contents du être revenus car en 2008 nous étions vraiment restés sur notre faim, au sens propre et figuré, n’ayant pas pu approfondir Tokyo mais aussi voir Kyoto et la campagne. Malgré tout à la fin de ce séjour je ne suis pas mécontent de quitter ce pays où tout le monde fait des courbettes, attend en ligne pour prendre le métro, le train, les passages piétons sur lesquels il faut absolument attendre que le picot piéton passé au vert même s’il n’y a personne… ce n’est pas assez bordélique ou plus poliment latin :0) mais Val n’a pas la même vision !

Noud partons maintenant pour l’Indonésie, L’Ile de Java puis Bali où nos enfants nous rejoindrons pour 15 jours avec eux… trop heureux #amour #joie #bonheur :0) ❤️💕😍

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