Ce matin il pleut quand nous nous réveillons mais ça devrait s’arrêter en fin de matinée et l’après midi devrait être ensoleillée. Nous en profitons pour dormir un peu et nous reposer de la journée d’hier. Nous changeons de quartier pour déjeuner à l’Osteria Il Garum (Piazza Monteoliveto, 2/A, Napoli) dont les pâtes, gnocchis et le tiramisu au disaronno vont nous régaler… Nous déjeunons en terrasse. Très bonne table mais un peu cher quand même.
Nous passons au travers des restes du marché de la via Pignasecca, dont les marchants de produits de la mer ferment, et continuons en direction de la station de métro Montesanto. 1,8€ le trajet pour deux stations vers Mergelina pour rejoindre le port éponyme. Petite balade sur la digue pour regarder les bateaux, faire une pose sieste et dessin sur les rochers en face du Vésuve. Re Metro jusqu’à Piazza Cavour. Les DiezP rentrent à l’appart et Val et moi partons pour visiter Naples souterraine.
Datant de 2700 ans ce sont les grecs qui les premiers prélevèrent de la roche dans le tuf, roche volcanique, pour construire les murs d’enceinte des palais et des sépultures souterraines. Puis les romains poursuivirent avec la construction d’un aqueduc et des citernes, publiques ou privées, pour assurer l’eau potable aux habitants, des puits étaient percés pour récupérer l’eau. 1880 une épidémie de choléra sonne le glas de ce réseau qui devint une décharge avant d’être réinvesti lors des bombardements alliés de la deuxième guerre mondiale. Le circuit nous fait descendre à 40 m sous terre pour visiter une minuscule partie du réseau sous terrain, passant par des passages étroits, 40cm de largeur, des citernes publiques, privées, les puits, bouchés pour la plupart par des piliers, servant à récupérer l’eau mais aussi au puisatier pour descendre nettoyer les citernes. Ces derniers ont créé le mythe du petit moine, dérobant ou déplaçant des objets. Compter 1H20 (10€ par personne).
La visite se poursuit en surface par la visite du théâtre Gréco-romain caché. Nous rentrons par une basso, maison typique napolitaine avec une seule ouverture en plus de la porte, et on retrouve dans la cave de la maison, des restes de l’architecture du théâtre, qui a servi de frondaisons aux différentes constructions. L’enchevêtrement est tel que des fenêtres donnent directement dans les ruines, des couloirs neufs, reliant deux maisons, passent par les ruines aussi. Plus loin on peut suivre la courbe des gradins en marchant dans la rue arquée, ou bien voir les contreforts servant de passage entre deux maisons. (www.napolisotterranea.org). Nous achetons aussi du vin, blanc et rouge, Tufello, produit et entreposé, à l’épique, par les moines du coin. D’ailleurs une légende disait qu’il mettait les nones enceintes, pratique ;o)mais c’est plutôt le couloir reliant les deux églises aux sous-sols qui permettait ce résultat !
Spritz chez Jamon, 11256 pas, petite journée, Dîner à la casa, dodo !
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