Nous partons par la ligne 1 jusqu’à Arsenal pour visiter la deuxième partie de la Biennale d’Art Contemporain.
Justement ce chantier naval a été construit en 1104 sur l’initiative du doge Ordelafo Faliero. Il joue un rôle déterminant pour le rayonnement de Venise en augmentant sa puissance navale. Ceint par 3 km de murailles crénelées de briques rouges, il emploie jusqu’à 16 000 personnes à son apogée et peut être considéré à la fois par sa taille, par son ancienneté ainsi que par l’ingéniosité de sa conception et de son fonctionnement (travail à la chaîne) comme l’un des premiers sites véritablement « industriels » apparus en Europe.
Depuis 1999, une partie des installations de l’Arsenal (Corderie, Artiglierie, Gaggiandre, Tese Cinquecentesche, Tese delle Vergini) est dévolue à la Biennale de Venise et accueille des expositions d’art contemporain.
Nous entrons par les grands entrepôts avec leurs murs et poteaux en briques rouges, aux poutres en bois soutenant le toit en tuiles rouge, dont des séparations amovibles définissent les différentes expositions. Puis les pavillons des pays non installés à Giardini. Petite sortie sur la darse intérieur de l’arsenal, servant toujours à la réparation et la construction navale.
En sortant nous passons de nouveau par Garibaldi pour nous rendre place San Marco afin de visiter les autres musées dont le ticket pris hier donne droit à savoir le Musée du courrier, archéologique, les salles de la bibliothèque nationale. Comme indiqué sur le billet c’est plus un « parcours intégré » ! Situé au premier étage de l’aile sud et est de la place San Marco, c’est un enchevêtrement de salles et de couloirs regroupant les pièces des différents musées sans beaucoup de scénographie. On a l’impression qu’ils ont tout posé en vrac au fil des pièces. Nous commençons quand même par le Palais Royal, inauguré en 2012, dont la réhabilitation et la restauration ont été possible qu’avec le soutien du Comité Français pour la Sauvegarde de Venise (cocorico ;o) Deux phases de décorations des espaces, celle pour l’arrivée de Ferdinand 1er qui de 1836 à 1838, puis de 1854 à 1856 exécutée pour la venue de François-Joseph et de Elisabeth dite « Sissi » où elle habita après entre 1861 / 1862. Dans le reste des salles on retrouve pèle mêle des chaussures à Aqua Alta, des momies égyptienne, des bouches à dénonciations, des statues romaines, des livres dans des bibliothèques, des mappemondes… On peut aussi admirer la vue du 1er ou du 2eme étage (Icônes et autres représentations religieuses).
Nous retournons chez nous pour un peu de repos car ce soir nous avons réservé à la Tratoria da’A Marisa et son menu poisson complet, boissons comprises. Tout est bon, les 4 entrées (salade de poisson, poulpe, brandade et moules farcies) accompagnée de polenta, lasagnes de la mer, fritures (crevettes, encornets et saule) 1 seule portion est suffisante pour nous deux, crème de mascarpone en dessert ! 70 euros, spritz compris !
Retour en prenant le vaporetto à la gare pour faire un bout de grand canal de nuit, un spritz sur la Campo Santa Margherita bondée de jeunes étudiants, bruyante mais bien vivante, et enfin chez nous pour nous reposer les pieds. 20065 pas un record absolu !
Mardi 15 septembre 2015 : 3ème jour
Catégories : Venise
Étiquettes : arsenal, biennale d'art contemprain, Tratoria da'A Marisa, VENISE
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