Dimanche 2 Août 2015 : SOFIA – Départ pour la France
Nous commençons notre dernière journée par l’église russe Saint Nicolas en hommage à Nicolas II régnant sur la Russie à cette époque. Édifiée en 1912 sur l’ancienne mosquée ottomane Saray, détruite par les bulgares en 1882 lors de la libération, elle porte son nom en l’honneur du tsar Nicolas II qui régnais sur la Russie à cette époque. Nous rentrons à peine dedans car un culte était en court et nous ne pouvions pas prendre de photo.
Juste derrière la Basilique Sainte Sophie. Une première édifiée au VIè siècle, puis transformée en mosquée dont le minaret s’effondra une première fois en 1818, puis endommagée au XIXè et laissée à l’abandon. Sa restauration date de 1937. Sans fioritures ni icônes peintes mais en briques rouges, elle est toute en simplicité. Un office nous a empêché de déambuler dedans.
Par contre la crypte est splendide, un chemin entre une centaine de tombes de -2ème au 2ème sous des voûtes en briques, des reconstitutions par panneaux d’affichage ou vidéo et enfin des photos de la basilique à différentes époques. A voir impérativement même s’il faut pour cela payer son obole de 6 Lev par personne ! Passage devant la tombe du soldat inconnu et de la statue de Ivan Vazov (1850 – 1921) écrivain et homme politique qui ne devait pas rire tous les jours.
A coté la cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevski, protecteur de l’armée et du peuple russe, construite entre 1882 et 1912, elle est dédiée aux milliers de soldats russes tombés pendant la guerre de libération contre les Turc. Largement moins austère que sa vieille sœur voisine, plus grande 76 m de long sur 55 de large 50 pour le dôme le plus élevé, brillant de ses 8 Kg d’or, 12 cloches dont la plus grosse fait 12 tonnes, son intérieur, richement décoré, peut abriter plus de 5000 fidèles, mais nécessiterait une bonne restauration. En effet les milliers de cierges faisant leur effet noircissant depuis de longues années. Un office étant célébré le dimanche matin, nous écoutons les splendides chants bulgares (oui il n’y a pas que le yaourt ici) amplifiés par l’architecture, en regardant les fidèles debout cierges à la main. Nous ne paierons pas pour visiter la crypte, étant en autre un musée des icônes.
Passage sur le marché aux puces qui n’est pas tout « made in china » mais quand même au bout de la dixième insigne nazie ou communiste identiques, beaucoup de choses doivent être plus que contemporaines ;o)
Faisant le tour, nous passons devant l’imposant Théâtre National en direction du Musée d’archéologie situé dans l’ancienne mosquée Buyuk Djamina construite au XVè siècle avec ses murs blancs et ses volumes imposant. Nous y retrouvons beaucoup d’objets Thraces, romains ou byzantins mais la salle la plus intéressante est celle du trésor abritant 25 vitrines refermant d’exceptionnels objets en bronze, agent ou or. Nous y retrouvons aussi la réplique de notre copain à cheval tuant un lion que nous avions vu accroché à sa falaise hier…
Après avoir regardé la relève de la garde devant la Résidence de la République, qui n’est d’ailleurs gardée que par deux cars de gendarmes, alors que chez nous notre « roi » est calfeutré dans son palais, nous nous engageons sous le porche, pour découvrir entourée d’immeuble La Rondonte Saint-Georges, bâtie au IVè, plus récente que les ruines qui l’entourent, il y avait une cérémonie religieuse dedans.
Plus loin c’est la cathédrale Sveta Nedelya (Sainte Dimanche) dans laquelle le tsar Boriss III échappa à un attentat à la bombe le 16 avril 1925. Comme l’indique le Routard les communistes ont commencés leur carrière comme terroristes, Staline braquait des banques… rien n’est perdu pour nos voleurs.
De nouveau rue piétonne pour atteindre le Moma, le restaurant du premier soir, les vieux ont leurs habitudes, mais c’est aussi bon le midi que le soir.
En remontant vers le nord nous visitons Mosquée Bania Bachi puis nous entrons dans le Marché couvert, grande halle que nous traversons pour rejoindre la Synagogue Sofiyska, malheureusement fermée le dimanche, imposante de l’extérieur et ressemblant beaucoup à une mosquée, elle fut construite en 1909.
Chemin faisant vers la voiture nous repassons devant la petite église Sveta Petka Samardjiiska construite sous le joug ottomane et donc suivant leurs règles, dimensions modestes et sans clocher, seule la crypte est ouverte, avec quelques icônes. Elle est sous le niveau de la rue actuelle, accessible par le passage sous terrain et entourée de ruines mises à jour par les fouilles d’un quelconque chantier. En face la colonne Sainte Sophie, plus féminine avec sa tunique peinte en noir et son visage, coup, bras et pieds dorés, elle a remplacé celle de Lénine qui se dressait là à l’époque communiste.
Voila notre périple se termine, nous récupérons la voiture et partons vers l’aéroport. Notre vol Sofia Rome est à l’heure, il nous laisse tout juste le temps de descendre de l’avion dans le bus jusqu’au nouveau terminal puis après le filtre de police, la sécurité qui nous oblige à finir la bouteille d’eau achetée sous douane à Sofia, filer jusqu’à la salle d’embarquement… du bus qui nous dépose dans l’ancien aérogare. Prévu à la porte C13, puis C10 c’est en fait en C8 que nous attendrons sans explication aucune, un éventuel embarquement normalement prévu à 20h55 pour un décollage à 21h25. Puis excuses : le capitaine doit arriver par un autre vol, l’avion n’est pas là, le départ est prévu à 23h00, mais l’aéroport de Gen ève ferme à minuit et donc possible déroutement sur Lyon… Bref le bordel à l’italienne dont nous n’avons rien à envier chez nous. Enfin à 22h13 nous descendons dans le bus qui nous amène à l’avion stationné sur la place la plus lointain e de l’aéroport, fin d’embarquement à 22h33, départ du bloc à 22h45… Nous devrions y arriver ! Ce qui est bien avec Alitalia c’est que nous ne sommes jamais déçus. A l’aller comme au retour, sur nos quatre vols, nous avons eu le choix de boissons entre eau, jus d’orange ou coca Zéro et petits gâteaux, sucrés ou salés quand il y a le choix, mais toujours plein d’huile de palme, quelques soit l’heure… mais en plus avec un « drink » et « sweet or salt » pas d’autre mot de la part de l’hôtesse !
Block à 00h05 ce fut juste. Bagages, voiture et arrivée à Lyon à 2 heures bien fatigués quand même mais heureux de se retrouver chez nous !
La Bulgarie nous laisse de délicieux souvenirs, il n’est pas dit que nous n’y retournerons pas pour visiter les différents sites laissés de côté ou bien approfondir certains. Merci à tous les bulgares rencontrés pour leur gentillesse et leur attention !
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