Samedi 01 août 2015 : 8ème jour

Samedi 1er Aout –VELIKO TARNOVO > TROYAN > GLOZHENE – Les monastères bulgares

Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du Tsarevets Veliko Tarnovo - la colline forteresse du TsarevetsDebout tôt, il faut prendre d’assaut la colline forteresse du Tsarevets ! Occupée dès le XIVème siècle avant Jc par les Thraces puis par les byzantins. En 1185, les frères Assen et Peter, font de cette ville la capitale du deuxième royaume bulgare. La royauté, l’église et la noblesse s’y installent derrière les murailles défensives. En 1393 après 3 mois de siège, l’armée ottomane la conquit et la brûle, c’est le début du joug ottoman. Il ne reste aujourd’hui que des ruines mais avec un peu d’imagination, et avec l’aide de quelques panneaux, nous pouvons nous faire une idée de la ville avec ses maisons, ses rues étroites, ses commerces…  Au sommet, l’église du Saint Sauveur , reconstruite en 1981 avec des fresques modernes, et pour la visiter nous devons payer encore 3 Lev par personne alors que l’entrée du site est à 10 Lev par personne. Ce racket perpétuel à l’entrée de chaque monuments est vraiment très agaçant et fatigant à la longue… Le site vue du pont levis de l’entrée est presque plus intéressant, car donnant une vision globale, que de se balader dedans.Veliko Tarnovo La Sainte Assomption de la Vierge Marie Veliko Tarnovo La Sainte Assomption de la Vierge Marie Veliko Tarnovo Saint Pierre et Paul Veliko Tarnovo Saint Pierre et Paul Veliko Tarnovo Saint Pierre et Paul Veliko Tarnovo Saint Pierre et Paul Veliko Tarnovo Saint Pierre et PaulPlus intéressant en descendant le long des murailles par la route, un quartier avec de nombreuses églises, nous passons devant La Sainte Assomption de la Vierge Marie, fermée pour restauration avant de nous arrêter devant Saints Pierre et Paul, n’offrant aucun intérêt de l’extérieur et pour cause ce n’est que l’abri de la vraie chapelle, entourant et protégeant complètement celle-ci. Tous les murs dedans comme dehors étaient couverts de scènes de la vie religieuse comme en témoignent les fragments restaurés. Construite au début du 13ème siècle elle récupéra les livres et le dernier patriarche, Eutimius, au début de l’occupation ottomane.
Arbanassi l’Eglise de la Nativité Arbanassi l’Eglise de la Nativité Arbanassi l’Eglise de la NativitéNous reprenons la voiture pour nous rendre au très beau village musée complètement restauré d’Arbanassi. Fondé au XVè siècle par des réfugiés albanais, il reste quelques belles maisons, mais le clou est l’Eglise de la Nativité qui ressemble de l’extérieur à un corps de ferme assez bas et tout en longueur. Construite au XVIIè c’est la plus ancienne du village, sous l’administration ottomane qui interdisait aussi bien les clochers que des constructions trop visibles. L’intérieur par contre est époustouflant . Plus de 3500 icônes ont été peintes sur les murs par des illustres inconnus, toutes restaurées. Le réfectoire des moines, la petite chapelle Saint Jean Baptiste, puis la nef des femmes et enfin la principale avec la vie du Christ de la nativité à la mis en tombeau. Le lieu est splendide.
monastère de la Transfiguration monastère de la Transfiguration monastère de la Transfiguration monastère de la Transfiguration monastère de la Transfiguration monastère de la TransfigurationRe voiture pour nous rendre au monastère de la Transfiguration perché au pied d’une falaise. C’est d’ailleurs de celle ci qu’en 1991 plusieurs blocs dévastèrent les cellules des moines sans faire de blessé, mais qu’un autre bloc se scinda en deux au dernier moment pour sauver l’église du désastre. Les deux morceaux sont d’ailleurs toujours à leur place de chaque côté de l’édifice. Deux restaurateurs s’occupaient de rendre de l’éclat aux différentes fresques et c’est magnifique de voir le résultat de leur travail. L’éclat des feuilles d’or, des peintures reprenant la place du gris noir estompant les originales. Nous comprenons ici la mise en place des fours à cierges vus dans les différents monuments. La fumée grasse que ceci émettent en brûlant aggravée par le nombre important de cierges brûlés par les fidèles, plusieurs par pénitent, fait disparaître les dessins originaux au fil du temps. Sur l’autre côté de la vallée on peut apercevoir le monastère de la Sainte Trinité que nous ne visiterons pas faute de temps, préférant partir vers celui de Troïan.
Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de Troïan Monastère de TroïanC’est le 3ème plus important du pays. Construit vers la fin du 16e s, dédié à la Sainte Marie, il subit les événements politiques et religieux de son époque ottomane et détruit. Il a été reconstruit en 1835 et décoré en 1848 par le maître Zahari Zograf. La fameuse icône de la Sainte Marie aux trois mains est visible. Le Monastère de Troyan demeure un haut lieu de la spiritualité bulgare, car il a été aussi jadis, le refuge de Vassil Levski. En restauration lui aussi mais visitable, nous pouvons voir les cellules des moines, très simple, la tour et nous promener dans les coursives. La chapelle recouverte d’icones, comme les murs extérieurs d’ailleurs. Le lieu inspire la quiétude reposante. Quelques moines avec leurs robes sombres, leurs barbes hirsutes et leurs cheveux longs attachés sont visibles.
le monastère de Glozhene le monastère de Glozhene le monastère de Glozhene le monastère de Glozhene le monastère de Glozhene le monastère de Glozhene le monastère de GlozheneEt c’est parti pour 100km pour nous rendre à notre hébergement pour notre dernière nuit qui se situe dans le monastère de Glozhene, dont la fête patronale est célébrée le 06 mai ;o). Fondé par le prince de Kiev Grigori Gloj, dont il porte le nom, le monastère de Sveti Georgui Probedonosets a une histoire mouvementée et mystérieuse. Construit au 13ème siècle, il a été transféré par la suite à proximité au cours du 14éme siècle, où il se trouve actuellement. Dédié à St Georges, il a été détruit en partie par un tremblement de terre en 1913 et reconstruit depuis. Notre réceptif faisant bien les choses il nous avait fourni un Gps en français avec les différents hébergements en favoris, mais pas forcément avec précisions. Si dans d’autres cas nous nous retrouvions dans la bonne rue, là nous nous sommes arrêtés devant une piste en pierre impraticable à flan de colline. Demi tour retour au village, relevé de position sur la carte, recherche du monastère sur google map, qui a encore des choses à apprendre et heureusement Plan le trouve. Pas de route entre les deux sur l’appli, nous devons y aller au jugé. Une routinette s’enfonçant dans une forêt, montant vers un sommet, devenant parfois très étroite, sans croiser personne mais nous persévérons notre position sur l’appli étant un peu en rapprochement. Enfin après un dernier virage, le poste de garde pour nous demander 2 Lev pour rentrer dans l’enceinte du monastère ou bien laisser la voiture sur le parking et monter deux cents mètres de chemin caillouteux avec nos valises à la main. quand je parlais de racket !
Bref nous voici dans la place. une personne nous ignore, une deuxième nous dit seulement « one moment » sans autre forme de politesse. Nous profitons pour faire le tour du propriétaire, un peu pouilleux quand même, la chapelle fermée, le one Moment faisant le tour des chambres à la recherche de la patronne, pardon de la matrone, qui au bout d’un bon quart d’heure, nous présente deux chambres, elle aussi sans un bonjour. Enfin quand je dis deux chambres c’est plutôt deux emplacements où nous pourrons peut être dormir avec encore une fois un wc, lavabo, douche tout en un tenant facilement dans un cagibi de chez nous. Et quand on parle de douche, on ne sait pas si le maigre chauffe eau au dessus fonctionne, et si oui je pense que l’eau qui en sortira sera tout juste tiède. De plus, la propreté laissée à désirer, alors que ça n’a jamais été le cas depuis notre arrivée. Bref s’en est trop, nous ne sortirons pas nos valises ici. Nous allons voir la chienne de garde pour lui expliquer que nous partons. 5 minutes pour trouver quelqu’un parlant un peu anglais, téléphone au réceptif et nous voici dans la voiture, perdant la nuit, mais préférant retourner sur Sofia au Budapest hôtel, celui de notre première nuit.
Une heure et demi plus tard, douche, changement, dîner à l’hôtel étant bien fatigués de cette journée, et moi un peu malade en plus. Dodo tôt demain nous devons être en forme pour visiter la ville dont la grève des pilotes nous  avait privée.

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