Bon tout d’abord il n’y a pas de wifi, enfin si et même certains sans mdp mais rien n’en sort, toujours personne à l’accueil, pas de possibilité de demander un code wifi, idem au restaurant hier soir. Le pdj de l’hôtel se compose seulement d’une bouilloire avec du thé et du café en sachet ! Heureusement la station essence sert aussi de café avec un expresso pas mauvais accompagné de média lunas. Nous en profitons pour acheter des sandwichs pour notre picnic et de l’eau et faire de l’essence (le 95 est à 0,97$ 0,8€ pat litre ! Ça fait rêver) A quelques kilomètres de la sortie de
Puerto Pirámides la piste commence. Nous prenons la route 3 en direction de Punta Norte, avec une furieuse envie de voir des orques, des éléphants et lions de mer et des pingouins. 67 km de très bonne piste plus tard nous y voici, mais en ayant fait notre première rencontre avec un Peludo sorte de Tatou d’une quarantaine de cm que je prends en chasse histoire de le photographier. Il court vite l’animal et même s’enterre en un temps record en dessous d’un buisson épineux, j’ai perdu la partie mais garde une ou deux belles photos de lui.
Retour à Punta Norte. Juste deux voitures sur le parking, 10 m à pied et nous pouvons admirer nos lions de mer s’entassant à quelques dizaines de mètres pour les plus proches, sur le dos, le ventre, se grattant, nageant, sortant de l’eau, un vrai festival. Pour mieux les voir une grosse paire de jumelles est à disposition. Au travers nous admirons les crinières, les bébés, les noirs, marrons et même un blanc énorme. En face de nous un pingouin, notre premier depuis notre arrivée, et peut-être le seul de notre séjour, ça compte ! Nous observons aussi les oiseaux marins dont des pétrelles énormes. Sur notre carte, en revenant sur nos pas, un chemin doit nous amener à Punta Buenos Aires, pointe nord est du Golf San José. Il se révélera dans les faits fermé, 40 km pour rien. Nous nous arrêtons sur la route pour observer des vautours dépesser un pauvre lièvre tué par un chauffard, mais un nouveau Peludo et la course qui s’en suit met fin au spectacle. Peludo 1 Pat 0, trop rapide le gars ;0)
50 km, de piste toujours, plus tard la Caleta Valdés et son pingouin devant le parking. Nous avançons doucement en voiture pour ne pas l’effrayer, stationnons à côté d’un autre véhicule, ne descendant pas de peur de l’effrayer… Mais il ne bouge pas c’est un faux ? Ah non il bouge ! Nous faisons de même à pas feutrés pour découvrir qu’ils sont des dizaines juste derrière des barrières séparant la zone autorisée de leur espace. Comme dit Val « nous sommes en cages et eux en liberté » ;0) Dans une zone de 0,5 cm à 3 m plus de vingt pingouins pas farouches du tout posant devant l’objectif, se dandinant en marchant, dormant,… Les autres touristes sont partis nous nous retrouvons seul devant ces animaux extraordinaires que nous n’imaginons ni voir ni surtout approcher d’aussi prêt. Tellement heureux et grisés par cette rencontre que nous en oublions de faire le selfy du siècle, nous le regrettons encore deux jours plus tard :0)
Quelques km de piste plus loin, des éléphants de mer étalent leur masse en contre bas sur la plage, trop loin pour les détailler, mais si gros qu’on peu les reconnaître. Toujours direction sud, nous revoyons enfin des Choique, sorte d’autruche, que nous avions seulement vu hier, puis deux Mara, des Guanaco en pagaille ainsi que des Martineta Común… Il ne manquera à notre tableau que les Orques, mais là il fallait que nous ayons un peu plus de chance.
Nous finissons ce périple par la Salina Chica, à 24 m sous le niveau de la mer, dont la pellicule de sel, suffisamment dur pour marcher dessus, et d’une jolie teinte rose. 280 km de piste en 08h30 en traversant des paysages sauvages, terrestres et marins, absolument magnifiques que nous ne pouvons pas d’écrire ici et en rencontrant des animaux fabuleux et surtout très peu de touristes, notre périple à Valdés restera dans nos souvenir longtemps.
Comme hier soir nous finissons notre journée au seul restaurant ouvert le Towanda avec un roll de lomo pour moi et du poisson pané pour val arrosés de d’une bière Araucana et du vin blanc Ventus.
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