Nous nous levons tôt car le rdv est à 09h00. Direction Tunis, arrivée à 10h00 devant la place de la Révolution, une porte d’entrée de la médina et de ses souks. Ils sont très bien organisés par métiers surtout dans la partie la plus touristique allant de la place du gouvernement à la Bab El Bahr, début de l’avenue de
France, en passant par la grande Mosquée (elles sont interdites aux roumis en Tunisie). Très bien entretenue dans cette partie, nous revenons par des ruelles moins touristiques dans lesquelles des maisons entières se sont écroulées, d’autres risques de ne pas tarder malgré les poutres de renfort, des déchèteries à ciel ouvert… L’envers du décors n’est pas extraordinaire.
Arrivés à Bab El Bahr nous continuons sur l’avenue de France jusqu’à notre ambassade complètement fortifiée avec des barbelés, des militaires, des policiers et même un camion et un blindé ! D’ailleurs tout les bâtiments administratifs le sont, comme le Palais du Gouvernement (Dar El Bay) par exemple. A beaucoup d’endroits aussi notre guide nous indique des cicatrices de la révolution avec par exemple un ancien palais en verre de Ben Ali complètement detruit et brûle !
Juste en face la Cathédrale Sain Vincent de Paul et Sainte Olive n’ayant qu’un peu plus d’une centaine d’année, toujours en fonction et ouverte à tous, que nous visitons avec grand plaisir.
Deuxième lieu que nous voulons visiter le musée du Bardo (11Dt par personne plus 1dt pour la photo) situé au nord de la ville. Tout d’abord l’architecture mêlant deux palais (palais des beys) de style andalo-mauresque avec une architecture plus moderne est déjà un premier plaisir des yeux. Le deuxième est la définition de ce musée « le plus grand musée archéologique du Magreb » et l’un des plus riche au monde en mosaïque romaines et autres ustensiles. Nous y passons une heure et demi nous plongeant dans l’histoire de la Tunisie dans les différentes périodes Numide, Punique et Romaine. Nous y restons 1 heure 1/2 qui passent très vite. Très intéressant.
Nous déjeunons à Sidi-Bou-Saïd, village blanc et bleu accroché au flan du djebel Manar surplombant le golf de Tunis. Nous nous promenons dans les ruelles jusqu’au point de vue puis nous partons pour Carthage située sur la colline opposée.
A part voir un site historique avec quelques vestiges, dans lesquels on ne peut pas circuler, et la vue sur la baie de Tunis, d’autant plus que le vent glacé finit de nous refroidir, l’intérêt se situe plus au niveau du Musée National de Carthage situé au sommet de la colline de Byrsa (10Dt par personne plus 1 pour la photo incluant la visite des autres lieux). tout un tas d’objets usuels, biberons d’argile, rasoirs de bronze, flacons, amphores, statues… sont exposés dans une scénographie intéressante sur deux étages. On comprend mieux la ville, son développement et sa chute détruite par l’empire romain.
Juste à côté l’Acropolium, cathédrale de style byzantin mauresque bâtie en l’honneur de Saint-Louis, mort à Tunis en 1270, fin XIXeme, désacralisée en 1964 et accueillant des concerts et des expositions. (5Dt l’entrée par personne plus 1 pour la photo). L’intérêt vient aussi de pouvoir monter sur le toit et voir la charpente soutenant les cloches.
Nous descendons vers les thermes d’Antonin dont il ne subsiste que la partie inférieure et les sous-sols. Il ne reste que deux colonnes dont celle du frigirarium haute de 15m permettant à l’aide d’un dessin de se faire une idée du gigantisme de la construction monumentale.
Pour finir nous faisons un tour rapide sur les reste du port punique circulaire permettant la mise en cale sèche des bateaux. Il faut avoir vue l’illustration dans le musée pour se faire juste une idée du site.
Le soir nous dînons dans le restaurant Le Jasmin qui était fermé depuis notre arrivée. Peu de table plus sélect et moins bruyant car si nous étions presque seuls depuis le début du séjour, nous avons constaté à notre retour de Tunis que les vacances devaient avoir débutées annonçant une amélioration du remplissage pour l’hôtel mais la fin de la tranquillité pour nous !
Très peu de tables, une quinzaine maximum, dans une salle plus cossue et une carte avec des mets tunisiens. Nous ne changeons quand même pas une équipe qui gagne, Trio de salades tunisiennes pour nous deux puis roulade de Dorade en feuilles de brik au fenouil pour val et un coucous mouton pour moi ;0), arrosés de vin Tunisien. Pour finir Grigha à l’eau de fleur d’oranger (crème vanille parfumée à la fleur d’oranger) pour Val et Assida Pistache (crèmes tunisienne à la pistache). Une centaine de Dt moins deux fois 24dt de reprise de la demie pension, bien nous y retournerons demain soir.
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