La journée avait pourtant bien commencée par un super petit déjeuner. Nous visitons la deuxième chambre de Raoul, un peu plus petite, et lui demandons les prix : 34 Cuc par nuit pdj compris. Imbattable ! Une adresse à retenir. Hier soir Raoul nous indique que le ferry part à10h00 et que nous devrions partir à 09h00 pour l’avoir. Plus malins que les autres et surtout moins bien informés, ni par les vouchers, ni par le Routard, nous décidons de prendre le temps de passer à la banque pour changer, chez Habana Tour pour leur poser des questions sur le ferry et enfin vérifier pour la dernière fois nos mails. Garant la voiture à l’angle de deux rues en revenant deux policiers nous demandent les papiers et mon passeport. Ca commence bien le contrat de la voiture est dans la pochette de l’IPad qui est elle même au fin fond de la valise. Nous voici à tout sortir du coffre sur le trottoir pour le récupérer. Il n’y a pas de négociation avec les policiers car je ne parle pas espagnol et eux ni anglais ni français, je ne sais donc pas si un bakchich aurait suffi, mais pour mettre l’amende (20 cuc) pour stationnement gênant, le policier le note sur le contrat du véhicule directement, nous devrons donc nous en acquitter auprès du loueur ! C’est un bon système car pas d’argent avec les policiers et donc pas de corruption !
En faisant de l’essence je m’aperçois que la roue arrière gauche est bien à plat. Heureusement le réparateur est juste à côté. Il commence par regonfler, vérifier les autres roues, puis badigeonner le pneu d’eau savonneuse, les bulles apparaissent rapidement à l’endroit du trou. Une mèche enfoncée, gonflage et contrôle technique en plongeant la roue dans un bac d’eau, attendre 30 secondes, plus de bulle, tout et ok. Le tout 12 Cuc.
Dernier point à vérifier chez Habana tour les horaires du ferry pour Cayo Lavisa et la donnée est problématique car nous ne pouvons plus être avant 10h00 à l’embarcadère et que le départ suivant est à 18h00 ! L’agent essaie de nous trouver un bateau taxi sans résultat. Nous décidons de tenter quand même note chance et partant pour l’embarcadère. Nous arrivons tout juste après un bus de touristes pour lequel un bateau à fait la traversée, nous en profitons in extremis car 5 minutes plus tard le bateau était parti !
La traversée sur un petit ferry sans âge dure 30 minutes. Nous apercevons le Cayo avec ses mangroves, sur la pointe est, une partie complètement grise et enfin un bout de sable blanc et d’eau turquoise.
L’hôtel est en complète rénovation. Toutes les maisons sont reconstruites sur pilotis et une passerelle permet la circulation. Toutes les 2 maisons une passerelle permet d’accéder à la plage. Le Routard indiquait des chambres à éviter car trop près du groupe électrogène qui pétarade bien toute en polluant l’atmosphère ! Nous préférons une chambre standard, la 44, éloignée de la réception à une supérieure, la 15, trop près du groupe. Le choix est payant mais la séparation entre les deux chambres d’une petite maison est vraiment très tenue, on entend les éclats de voix, les éternuements et les ronflements de nos voisins allemands !
Grande ballade sur la plage de sable super blanc puis traversant la mangrove pour atteindre la pointe orientale, aperçue du ferry, autre fois exploitée mais laissée complètement à l’abandon maintenant. Nous sommes un peu les Robinson, nous ne croisons que 2 personnes, pas très curieux ou exploratoires les touristes ! A part quelques petits poissons, les seuls à coloniser la mangrove sont les Bernard-l’ermite d’un rouge orangé et dont une pince hypertrophiée sert d’opercule.
Il y a deux restaurants sur l’île, le premier à côté de la réception que nous avons testé le midi et le deuxième presque en face de notre chambre, que nous réservons pour le soir. Nous sommes en pension complète sauf les boissons, la langouste est à 17 Cuc et les crevettes à 15 ! Sinon c’est buffet de crudités et poisson, porc ou poulet cuisinés à la plancha. Nous testons aussi le vin blanc chilien (18 Cuc) et la piña colada (3 Cuc), très bonne.
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