Nous nous réveillons tôt et transit de froid. Le vent s’est levé mais pas encore le soleil, l’eau chauffée par un système solaire est tiède … Bref la vie est belle !
Le petit déjeuner est à l’image du repas d’hier, café repasse tiède, omelette huileuse… Nous mangeons quand même. Nous repassons par la réception car nous avons prévu le bateau retour pour 10h00 ! La réceptionniste nous informe que Cuba a changé d’heure, il est maintenant une heure de moins (donc 6 heures de décalage avec la France) mais que nous pouvons prendre le bateau de 9h00 quand même ! C’est cool de gagner une heure comme cela, par contre il ferra nuit plus tôt ! C’est par un canal
de traverse que notre pilote nous fait passer, débusquent divers oiseaux s’envolant à notre arrivée, nous pouvons les suivre le temps que leur vol leur permette de passer au dessus des arbres, merveilleux !
Bien entendu nous ne trouvons pas la bonne toute après l’embranchement entre la Havane et l’autoroute de l’ouest, quelques kilomètres de perdus qui nous permettent de voir des anciens chantiers, gros silos envahis par la végétation mais aussi extension d’un hôpital avec les piliers montés et les grues attendant des capitaux pour continuer de tourner, arrêtées comme si un
cataclysme les avait figées.
L’autoroute est belle avec comme d’habitude quelques trous à éviter, peu de trafics et des gens attendant sous chaque pont. A ce titre, je ne sais pas si c’est un vrai ou un faux policier qui me demandait de m’arrêter mais il ne m’a pas couru après.
Grosse tracasserie en faisant la route. Pour attraper les touristes il y a plusieurs moyens mais avant toutes choses il faut les arrêter. Donc à chaque gros carrefour, les panneaux indicateurs de direction ont été soigneusement effacés ce qui permet aux rabatteurs de crier « no, si, … » en faisant de grands gestes afin d’essayer de vendre différents services, ou soutirer quelques affaires douteuses. C’est tellement gros que l’on ne fait pas avoir mais n’empêche qui faut toujours demander son chemin à des passants, faute de
panneau indicateur adéquate.
Vignales est un petit village que l’on atteint par une route sinueuse bordée de pins et d’arbres au tronc rouges, très belle !
Nous comprenons en arrivant chez notre logeur que le B après le numéro ne correspond pas au bis comme chez nous mais à la deuxième ligne de bâtiments, mais encore une fois les cubains non roublards, sont très gentils et donnent les bonnes directions.
Raúl y Rosa (Arteaga – Adélaïde Azcuy 43B Viñales tel (01 48) 696 855 ou 527 612 39) nos logeurs ne parlent ni anglais ni français mais on arrive à se débrouiller pour communiquer à minima.
Apéro à 19h30, il paraît que les mojitos de Raul sont les meilleurs, nous le confirmerons plus tard, et le dîner langouste pour 10 Cuc plus les boissons. La chambre est grande et correct toujours avec deux lits. Nous sommes vraiment chez l’habitant et comme il est en milieu rural, nous aurons le coq, et même les nombreux coqs se répondant pendant des heures, comme réveil matin ! le tout amplifié par le fait de ne pas avoir de vitres aux fenêtres, juste des persiennes permettant de faire le noir dans la chambre mais étant bien moins bon phoniquement qu’un bon double vitrage.
Nous partons visiter les lieux, nous arrêtons pour acheter du rhum et des cigares, réserver une balade pour demain matin à 09h00 puis boire une pina colada et un mojitos dans une ambiance très cubaine avec musique et danseurs au Polo Montanes, le bar culturel de la ville. C’est vraiment la place où il faut être à Vignales.
Retour chez Raul pour commencer par un mojito qui se révèle exellentissime, le meilleur de tous ceux que l’on a bu, et on en a but ;0) Le repas commence par de la soupe, puis différents plats de légumes et enfin la langouste qui est préparée d’une manière fantastique.
Repas pris nous retournons à la Casa pour trouver sur la scène un orchestre en répétition. Le soir c’est un peu différent (1 Cuc par personne pour l’entrée) puis les cocktails toujours 2,50 Cuc. Toutes les 1/2 heures s’intercalent différents autres artistes comme des danseurs indiens ou marrons, des cracheurs et absorbeurs de feu, … Nous en prenons plein les yeux juste en regardant les cubains danser la salsa avec des passes plus étudiées les unes que les autres, un vrai plaisir.
Nous rentrons avec du sang au goût de rhum Havana, bien et heureux. Dodo vers minuit.
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